Le gouvernement britannique, confronté à la violence et l'irréconciabilité des positions juives et arabes en Palestine décide de s'en remettre à l'ONNU.

Il en informe le secrétaire général le 3 avril 1947 :

Le Gouvernement de Sa Majesté au Royaume-Uni prie le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies d'inscrire la question de Palestine à l'ordre du jour de l'Assemblée générale à sa prochaine session annuelle ordinaire. Ils soumettront à l'Assemblée un rapport sur leur administration du mandat de la Société des Nations et lui demanderont de faire des recommandations, conformément à l'Article 10 de la Charte, concernant le futur gouvernement de la Palestine.


En faisant cette demande, le Gouvernement de Sa Majesté appelle l'attention du Secrétaire général sur l'opportunité d'un règlement rapide de la question en Palestine et sur le risque que l'Assemblée générale ne soit pas en mesure de se prononcer sur ses recommandations à sa prochaine session annuelle ordinaire si une étude préliminaire de la question n'a pas été réalisée sous les auspices des Nations Unies. Ils prient donc le Secrétaire général de convoquer, dès que possible, une session extraordinaire de l'Assemblée générale en vue de constituer et de charger un comité spécial de préparer l'examen, à la session ordinaire de l'Assemblée, de la question visée au paragraphe précédent

 

[voir lettre texte anglais et français ]

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