Le jeudi 16 septembre, la FDI a encerclé les camps de réfugiés palestiniens à l'ouest de Beyrouth pour débusquer les terroristes, confisquer les armes et renforcer le régime maronite à la suite de l'assassinat de Bachir Gemayel.
Dans les dix jours qui ont suivi, de grandes quantités d'armes ont été enlevées, dont 12 pièces d'artillerie, 8 mortiers lourds et 520 tonnes de munitions. Une décision concernant l'utilisation d'éléments phalangistes dans les camps a été prise un jour plus tôt. Ils entrèrent dans les camps en fin de soirée le 16 septembre et les massacres commencèrent. Ils ont duré toute la journée du vendredi et se sont terminés tard dans la nuit du samedi. Les rapports ont commencé à filtrer le vendredi matin, lorsque le chef d'état-major et le Ministre des affaires étrangères ont été alertés. Le Premier Ministre a entendu parler du massacre pour la première fois dans un journal télévisé étranger. Lui et le reste d'Israël célébraient le Nouvel An juif les samedi et dimanche 18 et 19 septembre. Le 19, des journalistes sont entrés dans les camps et ont confirmé que des centaines de Palestiniens avaient été massacrés. En Israël, la consternation était grande et le Cabinet s'est réuni en session extraordinaire et a publié le communiqué suivant :
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Le Nouvel An, une diffamation sanglante a été lancée contre l'État juif et son gouvernement, contre les Forces de défense israéliennes.
Dans un lieu où l'armée israélienne n'avait pas de position, une unité libanaise est entrée dans un centre de réfugiés où se cachaient des terroristes, afin de les appréhender. Cette unité a fait de nombreuses victimes parmi les civils innocents. Nous déclarons ce fait avec une profonde tristesse et un profond regret. la FDI, dès qu'elle a eu connaissance des événements tragiques survenus dans le camp de Chatila, a mis fin au massacre de la population civile innocente et a obligé l'unité libanaise à évacuer le camp. La population civile elle-même a clairement exprimé sa gratitude pour l'acte de salut accompli par la FDI. Toutes les accusations directes ou implicites selon lesquelles la FDI serait responsable de quelque manière que ce soit de cette tragédie humaine dans le camp de Chatila sont totalement infondées et sans fondement. Le gouvernement d'Israël les rejette avec le mépris qu'elles méritent.
Il n'en reste pas moins que sans l'intervention de la FDI, les pertes en vies humaines auraient été bien plus importantes. Il convient également de noter que pendant deux jours et deux nuits, les Forces de défense israéliennes ont mené des actions contre les terroristes à Beyrouth-Ouest et qu'aucune plainte n'a été formulée concernant les pertes civiles.
Il est devenu évident que les terroristes ont grossièrement violé l'accord d'évaluation, non seulement en laissant deux mille d'entre eux à Beyrouth-Ouest, mais aussi en cachant d'immenses quantités d'armes, y compris des armes lourdes, telles que des chars, de l'artillerie, des mortiers et d'énormes quantités de munitions. Tout cela a été fait afin de poursuivre la terreur sanglante contre Israël et d'autres nations de l'ouest de Beyrouth.
Malgré l'incitation interne, nous appelons le peuple d'Israël à s'unir autour de son gouvernement démocratiquement élu dans sa lutte pour la sécurité et la paix pour Israël et tous ses citoyens. Personne ne nous prêchera l'éthique et le respect de la vie humaine, valeurs sur lesquelles nous avons éduqué et continuerons d'éduquer des générations de combattants israéliens.