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Septembre

1 septembre : Alors que les forces de l'armée israélienne approchent d'un tunnel dans Rafah où sont détenus des otages du Hamas, les mouvement terroriste exécute froidement 6 d'entre eux à bout portant. Ce sont Carmel Gat, Eden Yerushalmi, Hersh Goldberg-Polin, Alexander Lobanov, Almog Sarusi et Ori Danino, tous enlevés le 7 octobre et détenus dans des conditions innommables avec quasiment pas de possibilité de se tenir de bout, peu d'eau, peu de nourriture et aucune lumière.A ce jour , il reste possiblement 64 otages encore en vie aux mains de l'organisation terroriste qui a dirigé Gaza pendant ces 17 dernières années.

11 septembre 2024 : Sans être encore membres à part entière de l'ONU, la Palestine qui a un statut d'observateur au sein de l'Assemblée de l'ONU obtient le droit de soumettre des propositions et des amendements. Elle siège dorénavant parmi les nations, installées par ordre alphabétique au sein de l'assemblée comme "State of Palestine".

12 septembre 2024 : Le commandant de l’unité 8200, le brigadier général Yossi Shariel, a annoncé sa retraite : « Je n’étais pas à la hauteur. »

" Le 7 octobre à 6h29 n’a pas été aussi réussi que je l’espérais, attendu par mes subordonnés et commandants et attendu par les citoyens du pays que j’aime tant. [...] Je souhaite exercer ma responsabilité personnelle en tant que commandant d’unité le 7 octobre et à la date fixée par mes commandants pour transférer le commandement au prochain quart.

 Aujourd’hui, nous avons terminé notre enquête initiale sur notre rôle dans l’échec du renseignement du 7 octobre.

Les processus de recherche et d’apprentissage étaient approfondis, transparents et honnêtes.

 Le processus de recherche montre que dans les années, mois, jours et heures précédant l’attaque surprise, les niveaux de travail de notre unité, avec ses différents centres, ont fourni avec professionnalisme et un grand effort une série de résultats détaillés, qui ont été distribués à tous les partenaires du renseignement et des opérations, sur le plan d’offensive opérationnel du Hamas, sur l’entraînement et la gestion de la bataille pour la réalisation de ce plan, sur la perception du Hamas que la surprise devrait être ouverte pendant que les forces de Tsahal sont en opération de routine, et sur des indications inhabituelles dans un certain nombre de rangées dans l’aile militaire de l’organisation la nuit précédente.

Les informations détaillées sur les plans du Hamas et ses préparatifs n’ont pas été en mesure de briser le renseignement de base et les accords militaires, ni au sein de l’unité ni entre nos partenaires.

Malgré l’attente que nous avions, nous n’avons pas apporté la connaissance permettant de déterminer le jour de l’attaque.

Je me pose constamment la question sans obtenir de réponses satisfaisantes :

Pourquoi ? Qu’est-ce qui l’a causé ? Que dois-je faire différemment ou à quoi dois-je m’attendre différemment ? Où sont les racines de l’échec ?

 Les années précédentes et au cours des mois précédents, ainsi que la nuit du 7 octobre elle-même, nous avons tous échoué en tant que système de renseignement et opérationnel dans notre capacité à relier les points afin de voir le tableau et de nous préparer à la menace d’attribution qui s’est présentée.

 Je n’ai pas assez compris, et donc pas assez réfléchi, que dans la réalité unique de la frontière de Gaza, nous sommes un système engagé à gérer d’autres risques, découlant de la marge d’erreur minimale qui existe dans ce secteur.

Je n’ai pas souligné cela dans une réalité où il y a, en pratique, deux divisions de commando de Nachova à la frontière de Gaza, à quelques minutes des communautés israéliennes.

Vous ne pouvez pas compter sur un espace d’alerte signalétique pour le déploiement opérationnel." (https://www.epochtimes.fr/t-israel)

 

Mai

10 Mai 2024 : À l’occasion de la reprise de sa dixième session extraordinaire d’urgence, l’Assemblée générale a voté, à une très large majorité, une résolution en faveur de l’admission de l’État de Palestine en tant que Membre de plein droit de l’ONU.  Adoptée par 143 voix pour, 9 voix contre (Argentine, États-Unis, Hongrie, Israël, Micronésie, Nauru, Palaos, Papouasie-Nouvelle-Guinée et République tchèque) et 25 abstentions, la résolution recommande ainsi au Conseil de sécurité de « réexaminer favorablement » cette question, suite au veto du 18 avril des États-Unis.     

Par ce texte, l’Assemblée générale rehausse également le statut d’État observateur de l’État de Palestine en décidant « à titre exceptionnel et sans que cela constitue un précédent », d’adopter plusieurs modalités pour la participation de l’État de Palestine à ses sessions et travaux à compter de sa soixante-dix-neuvième session.

Parmi ces droits et privilèges supplémentaires, on peut citer le droit de siéger parmi les États Membres par ordre alphabétique; le droit de déposer des propositions et des amendements, de les présenter et de s’en porter coauteur; le droit de présenter des motions d’ordre; et le droit de réponse au sujet des positions d’un groupe.

Le texte précise en outre que l’État de Palestine, en sa qualité d’État observateur, « n’a pas le droit de vote à l’Assemblée générale ni le droit de présenter sa candidature aux organes de l’ONU ».

(https://press.un.org/fr/2024/ag12599.doc.htm)

 

Juillet

 30 juillet  2024 : Assassinat à Téhéran du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh. L'élimination du terroriste est attribuée à Israël qui  confirme avoir éliminé un commandant du Hamas sans le citer. Haniyeh est celui qui affirmait vouloir refaire autant de 7 octobre qu'il est possible.

 

Avril

1er avril 2024 : L'attaque d'une annexe consulaire iranienne à Damas (Syrie) est attribuée à Israël. Au moins seize personnes sont tuées dont le commandant en chef de la force Al-Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique, le général de brigade Mohammad Reza Zahedi.

Le corps des gardiens de la révolution, les Pasdarans —, est une organisation paramilitaire de la république islamique d'Iran dépendant directement du Guide de la révolution, le chef de l'État iranien. L'organisation est classée comme terroriste par les Etats-Unis et l'Arabie Saoudite. L'UE malgré une demande en janvier 2023 ne l'a pas fait.

La force Al-Qods, composée d'environ 15000 hommes, est active dans une quinzaine de pays, et est chargée des renseignements et de la "guerre non conventionnelle" (terrorisme par exemple). Al-Qods est le nom arabe de Jérusalem que le régime iranien veut prendre.

La destruction de l'annexe consulaire fait 11 morts dont 7 Pasdarans. Parmi eux le commandant de la Force Al-Qods pour la Syrie et le Liban, le général Mohammad Reza Zahedi, ainsi qu’un autre haut gradé de cette unité, Mohammad Hadi Haji Rahimi.

4 avril 2024 : L'Iran réplique avec force suite à la destruction de l'annexe consulaire de Damas. Elle lance 300 missiles et drones  contre Israël (170 drones, 110 missiles balistiques et 30 missiles de croisière). Les missiles balistiques volent à haute altitude avant de retomber sur la cible. Un missile emporte 450 kg d'explosif. Le dispositif de défense israélien, aidé par l'armée américaine, saoudite et jordanienne, permet d'intercepter 99% des tirs. Seule une fillette arabe dans le Neguev est grièvement blessée à l'issue de cet acte de guerr. 

C'est la première attaque directe de l'Iran vers Israël. C'est aussi malgré son peu de succès, la plus grande attaque simultanée de missiles jamais réalisée.

"Dans le même temps, les alliés de l'Iran, le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houthis ont également attaqué Israël, le premier en tirant deux salves de roquettes en quelques heures sur le Golan occupé par l'Etat hébreu, et les seconds en lançant des drones en direction du territoire israélien.

Selon le contre-amiral Daniel Hagari, aucun drone ni missile « n'a pénétré le territoire d'Israël » tandis que seuls quelques missiles balistiques « sont entrés et ont touché légèrement la base de Nevatim », a-t-il poursuivi....

 « L'affaire peut être considérée comme close », a annoncé la mission iranienne à l'ONU dans un message posté trois heures après le début de son opération. Mais, a-t-elle aussitôt prévenu, « si le régime israélien commettait une nouvelle erreur, la réponse de l'Iran serait considérablement plus sévère » (La tribune)