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1 septembre : Alors que les forces de l'armée israélienne approchent d'un tunnel dans Rafah où sont détenus des otages du Hamas, les mouvement terroriste exécute froidement 6 d'entre eux à bout portant. Ce sont Carmel Gat, Eden Yerushalmi, Hersh Goldberg-Polin, Alexander Lobanov, Almog Sarusi et Ori Danino, tous enlevés le 7 octobre et détenus dans des conditions innommables avec quasiment pas de possibilité de se tenir de bout, peu d'eau, peu de nourriture et aucune lumière.A ce jour , il reste possiblement 64 otages encore en vie aux mains de l'organisation terroriste qui a dirigé Gaza pendant ces 17 dernières années.
11 septembre 2024 : Sans être encore membres à part entière de l'ONU, la Palestine qui a un statut d'observateur au sein de l'Assemblée de l'ONU obtient le droit de soumettre des propositions et des amendements. Elle siège dorénavant parmi les nations, installées par ordre alphabétique au sein de l'assemblée comme "State of Palestine".
12 septembre 2024 : Le commandant de l’unité 8200, le brigadier général Yossi Shariel, a annoncé sa retraite : « Je n’étais pas à la hauteur. »
10 Mai 2024 : À l’occasion de la reprise de sa dixième session extraordinaire d’urgence, l’Assemblée générale a voté, à une très large majorité, une résolution en faveur de l’admission de l’État de Palestine en tant que Membre de plein droit de l’ONU. Adoptée par 143 voix pour, 9 voix contre (Argentine, États-Unis, Hongrie, Israël, Micronésie, Nauru, Palaos, Papouasie-Nouvelle-Guinée et République tchèque) et 25 abstentions, la résolution recommande ainsi au Conseil de sécurité de « réexaminer favorablement » cette question, suite au veto du 18 avril des États-Unis.
Par ce texte, l’Assemblée générale rehausse également le statut d’État observateur de l’État de Palestine en décidant « à titre exceptionnel et sans que cela constitue un précédent », d’adopter plusieurs modalités pour la participation de l’État de Palestine à ses sessions et travaux à compter de sa soixante-dix-neuvième session.
Parmi ces droits et privilèges supplémentaires, on peut citer le droit de siéger parmi les États Membres par ordre alphabétique; le droit de déposer des propositions et des amendements, de les présenter et de s’en porter coauteur; le droit de présenter des motions d’ordre; et le droit de réponse au sujet des positions d’un groupe.
Le texte précise en outre que l’État de Palestine, en sa qualité d’État observateur, « n’a pas le droit de vote à l’Assemblée générale ni le droit de présenter sa candidature aux organes de l’ONU ».
(https://press.un.org/fr/2024/ag12599.doc.htm)
30 juillet 2024 : Assassinat à Téhéran du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh. L'élimination du terroriste est attribuée à Israël qui confirme avoir éliminé un commandant du Hamas sans le citer. Haniyeh est celui qui affirmait vouloir refaire autant de 7 octobre qu'il est possible.
1er avril 2024 : L'attaque d'une annexe consulaire iranienne à Damas (Syrie) est attribuée à Israël. Au moins seize personnes sont tuées dont le commandant en chef de la force Al-Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique, le général de brigade Mohammad Reza Zahedi.
Le corps des gardiens de la révolution, les Pasdarans —, est une organisation paramilitaire de la république islamique d'Iran dépendant directement du Guide de la révolution, le chef de l'État iranien. L'organisation est classée comme terroriste par les Etats-Unis et l'Arabie Saoudite. L'UE malgré une demande en janvier 2023 ne l'a pas fait.
La force Al-Qods, composée d'environ 15000 hommes, est active dans une quinzaine de pays, et est chargée des renseignements et de la "guerre non conventionnelle" (terrorisme par exemple). Al-Qods est le nom arabe de Jérusalem que le régime iranien veut prendre.
La destruction de l'annexe consulaire fait 11 morts dont 7 Pasdarans. Parmi eux le commandant de la Force Al-Qods pour la Syrie et le Liban, le général Mohammad Reza Zahedi, ainsi qu’un autre haut gradé de cette unité, Mohammad Hadi Haji Rahimi.
4 avril 2024 : L'Iran réplique avec force suite à la destruction de l'annexe consulaire de Damas. Elle lance 300 missiles et drones contre Israël (170 drones, 110 missiles balistiques et 30 missiles de croisière). Les missiles balistiques volent à haute altitude avant de retomber sur la cible. Un missile emporte 450 kg d'explosif. Le dispositif de défense israélien, aidé par l'armée américaine, saoudite et jordanienne, permet d'intercepter 99% des tirs. Seule une fillette arabe dans le Neguev est grièvement blessée à l'issue de cet acte de guerr.
C'est la première attaque directe de l'Iran vers Israël. C'est aussi malgré son peu de succès, la plus grande attaque simultanée de missiles jamais réalisée.
« L'affaire peut être considérée comme close », a annoncé la mission iranienne à l'ONU dans un message posté trois heures après le début de son opération. Mais, a-t-elle aussitôt prévenu, « si le régime israélien commettait une nouvelle erreur, la réponse de l'Iran serait considérablement plus sévère » (La tribune)