Nombre de déracinés dans le monde : 70,8 millions de personnes, soit + 2,3 miillions en un an ( le nombre de personnes déracinés à doublé depuis 1998)
Réfugiés : 25,9 millions (50% ont moins de 18 ans)
dont 20,4 réfugiés (HCR),
et 5,5 réfugiés palestiniens et leurs descendants (UNWRA, comptabilise comme réfugiés les descendants des réfugiés de 1948 et 1967, 700 000 personnes à l'origine)
Déplacés internes : 41, 3 millions (dont 13,6 m déplacés en 2018, mais 2,9 m ont pu revenir chez eux)
Demandeurs d'asile : 3,5 millions
Pays d'origine
67% proviennent de la Syrie (6,7 m) , l'Afghanistan ( 2,7 m) , le Soudan du Sud (2,3 m) , Myanmar (1,1 m) et Somalie (0,9 m). Viennent ensuite le Soudan, la RDC, la Centrafrique, l'Erythrée et le Burundi
Pays d'accueil
principalement la Turquie (3,7 m), le Pakistan (1,4 m), l'Ouganda (1,2 m), le Soudan (1,1 m) et l'Allemagne (1,1 m), l'Iran, le Liban, le Bangladesh, l'Ethiopie et la Jordanie.
(La France ne compte pas parmi les 35 premiers pays d'accueil, dont seuls l'Allemagne et la Suède font partie en Europe
Avec 32 000 réfugiés avant obtenu un titre de séjour au nom du droit d’asile, 2017 est une année record. Ce chiffre est trois fois plus élevé que le nombre de personnes accueillies à ce titre chaque année entre 2008 et 2013. C’est le niveau le plus haut depuis que des statistiques existent sur le sujet. Il faut remonter à une période allant du milieu des années 1970 à celui des années 1980 – avec l’accueil de réfugiés venant du Chili et du Vietnam notamment – pour retrouver des flux de même ampleur en France. En 2016, les trois principaux pays d’origine des demandeurs à qui l’on a accordé un titre de réfugié sont la Syrie (4 000 personnes), l’Afghanistan (3 400) et le Soudan (3 100).
[ 2017 ] Rapporté à sa population , notre pays est parmi les moins accueillants avec 4,3 personnes admises pour 10 000 habitants en 2016, contre 68 en Suède, 53 en Allemagne et 35 en Autriche. Le Royaume-Uni (10 000 titres accordés) et l’Espagne (6 900 titres) sont les deux grands pays qui accueillent le moins, avec 1,5 personne admise pour 10 000 habitants.
Les 32 000 personnes à qui il a été attribué un titre de séjour en France au nom du droit d’asile ne représentent qu’un peu plus d’un dixième de l’ensemble des visas de long séjour. L’immigration dans notre pays reste surtout familiale : il s’agit de conjoints ou d’enfants de personnes vivant en France à qui on accorde le droit de vivre ensemble. Au total, avec 4,6 % de personnes ayant la nationalité d’un pays hors de l’Union Européenne, la France se situe dans une position moyenne, loin derrière l’Autriche (7,7 %) et l’Allemagne (6,3 %), mais devant le Royaume-Uni (3,7 %).
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