La Haganah soupçonne cet hôtel du quartier de Katamon, appartenant à des Arabes chrétiens, d'abriter un quartier général arabe. Un commando de quatre hommes le fait sauter, dans la nuit du 5 au 6 janvier 1948, faisant 26 morts civils dont au moins un enfant.
Selon les rapports d'Associated Press de l'époque, un porte-parole de la Haganah a déclaré que l'attaque de l'hôtel de Jérusalem avait été exécutée parce que « le bâtiment était un lieu de rencontre important des gangs arabes ». Il a poursuivi:
"Malheureusement, nous ne pouvons pas frapper au quartier général (principal) de la bande arabe, car il est caché dans une mosquée."
L'attaque a été sévèrement condamnée par les autorités britanniques, et David Ben Gourion a limogé Mishael Shaham, l'officier de la Haganah responsable du secteur de Jérusalem, le remplaçant par David Shaltiel. Selon John B. Quigley, l'hôtel n'était pas un quartier général militaire et les autorités britanniques ont dénoncé l'attaque comme «le meurtre en gros de personnes innocentes». Ilan Pappé et J. Bowyer Bell attribuent l'attentat à l'Irgoun.1
Parmi les victimes figure le vice-consul espagnol, Manuel Allende Salazar
C'est ce décès qui semble avoir incité Sir Alan Cunnigham, le dernier haut-commissaire britannique à adresser une faible plainte à Ben Gourion, lequel refusa de condamner l'action, en privé comme en public.2
1Wikipedia.en – Semiramis hôtel bombing
2Ilan Pappé, le nettoyage ethnique de la Palestine, p