le 20 juillet 1951 sur les marches de la mosquée Al-Aqsa, Mustafa Ashu, un réfugié palestinien assassine le roi Abdallah. Le roi était venu pour les funérailles du Premier ministre libanais Riad elSolh , lui-même assassiné à Amman quatre jours plus tôt par un membre du Parti nationaliste syrien (parti libanais qui prône la réunification du Liban et de la Syrie). Son petit fils Hussein, futur roi de Jordanie est témoin de l'assassinat.
Bien qu'il soit directement à l'origine de l'occupation Jordanienne de Jérusalem-Est, le monarque avait initié des discussions secrètes avec Israël dès 1949. Le tollé dans l'opinion arabe lors de la divulgation fut énorme et explique le geste de l'assassin de 21 ans qui voulait empêcher ces discussions. L'assassinat enterre les projets de grande Syrie que poursuivait Abdallah qui souhaitait unifier la Syrie, l'Irak et peut-être le Liban et la Jordanie.1
Lorsque Hussein devient roi de Jordanie, en août 1952, ses objectifs restent les mêmes que ceux de son grand-père. C’est pourquoi il déclare en juillet 1953 la Ville sainte «deuxième capitale» de son royaume.
1 Duroselle et Kaspi, Histoire des relations internationales de 1945 à nos jours.