La résolution finale de Khartoum réaffirme alors l’unité du monde arabe qui s’engage à « liquider les séquelles de la guerre » et à récupérer les territoires occupés. Son troisième point proclame la « non reconnaissance d’Israël, le refus de la reconnaissance de cet Etat et de la négociation avec lui et la réaffirmation des droits du peuple palestinien sur son pays ».1
"Les chefs d'État arabes sont convenus d'unir leurs efforts politiques aux niveaux international et diplomatique pour éliminer les effets de l'agression et assurer le retrait des forces israéliennes agressives des territoires arabes occupés depuis l'agression du 5 juin.. Cela se fera dans le cadre des grands principes auxquels les États arabes se conforment, à savoir, pas de paix avec Israël, pas de reconnaissance d'Israël, pas de négociations avec lui, et l'insistance sur les droits du peuple palestinien dans leur propre pays."
La solidarité arabe connait son premier accroc lors du vote de la résolution n°242 en novembre de la même année, qui prévoit la possibilité d'une paix avec Israël en échange de(s) territoires lors de la guerre des six jours
1 Site http://www.lesclesdumoyenorient.com/Sommet-de-Khartoum-29-aout-1er.html consulté le 27/11/2017
Voir aussi :
- Le texte des résolutions de Khartoum
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