Le récit, les articles de presse, l'histoire ne sont pas les même selon, le cadre de référence, les opinions politiques ou l'histoire personnelle et cultuelle du narrateur. Dans cette région, où le livre comme la parole ont autant de poids, chaque mot est pesé, mais chacun possède sa propre balance.
Encore faut-il avoir les clés et comprendre certains glissements sémantiques intervenus au cours de ces 70 dernières années.
Un petit texte créé pour la circonstance permet d'illustrer mon propos :
Version 1 : « Venant de Judée-Samarie, ce territoire disputé, un civil israélien quitte son implantation et se dirige vers la capitale unifiée d'Israël, Jérusalem. Il va prier au mur occidental, le Kotel Ah-Maaravi dans la vieille ville puis effectue une visite sur le Mont du Temple. C'est la première fois depuis la guerre d'indépendance et les divers soulèvements qu'il s'y rend»
Version 2 : « Venant de Cisjordanie, ce territoire occupé, un colon quitte sa colonie et se dirige vers Jérusalem-est occupée, capitale de la Palestine. Il longe la muraille Al-Burak dans la vieille ville d'Al-Qods puis va prier sur l'esplanade des mosquées, le Haram-Al Sharif. C'est la première fois depuis la Nakba et les intifadas qu'il s'y rend»
Évidemment, ces deux paragraphes racontent la même chose, au lecteur de choisir sa version. La même histoire est racontée, mais les mots diffèrent, quasiment tous les noms. Il y a matière à s'interroger sur le sens de ces mots. Ont-il été créé récemment, ont-ils un but politique, une origine historique.. petit tour des mots
Mont du temple ou Esplanade des mosquées ?
Le Mont du temple :
Appelé dans la bible le mont Moriah, c'est le lieu où ont été bâtis les deux temples, celui de Salomon (-950), détruit par Nabuchodonosor (-586), et le deuxième temple construit par Zorobabel (-516), agrandi sous Hérode, et détruit par Titus en 70.
Le lieu aurait été acheté à l'origine par le roi David, dont la citadelle est située en contrebas vers le village actuel de Silwan. Le temple abritait le Saint des saints, le sanctuaire inviolable où seul le grand prêtre entrait une fois par an. C'est sur le Mont que Abraham allait sacrifier son fils Isaac avant qu'une voix céleste ne l'en dispense. C'est déjà là que Dieu aurait modelé Adam.
C'est là que Jacob dans un rêve aurait lutté contre un ange et vu une échelle s'élevant vers le ciel.
C'est aussi là qu'un Juif nommé Jésus aurait chassé les marchands du temple.
Le mont est bordé par le mur occidental, le Kotel a-maaravi, devant lequel est aménagé un vaste parvis permettant aux fidèles de venir prier. Ce mur est l'ancien mur de soutènement du temple disparu.
L'esplanade des mosquées :
La Mosquée Al-Aqsa (construite en 715) , troisième lieu saint de l'Islam sunnite est située sur le Haram-Al Sharif, le noble sanctuaire. Cette vaste esplanade comprend aussi le Dôme du Rocher (construit en 691).
Le mur qui longe le sanctuaire est la muraille al-burak, du nom de l'endroit où Mahomet pendant son voyage nocturne, l'isra, avait attaché sa monture Burak, avant de partir vers le ciel rencontrer Ibrahim (Abraham) , Moussa (Moïse) et Issa (Jésus).
En bas du mur, il y avait le quartier des maghrébins détruit en 1967 qui a donné son nom à la rampe d'accès à l'esplanade, la rampe des maghrébins.
Cisjordanie, (West bank) ou Judée Samarie ?
Les anciens royaumes de Judée et Samarie pour les uns, correspondent ce que d'autre nomment la Cisjordanie. Les termes de Judée et Samarie sont actuellement connotés et considérés comme appartenant au vocabulaire des nationalistes israéliens.
Israël et notamment la droite israélienne, qui constitue une grosse majorité de l'éventail politique israélien, l'utilisent.
La communauté internationale considére généralement que les termes Judée et Samarie ne font référence qu'à leur appellation biblique, avec en arrière plan l'idéologie du Grand Israël.
Les termes les plus largement utilisés sont donc Cisjordanie, pour les francophones et les arabes ou West Bank pour les anglophones.
Le terme West bank, rive occidentale, est assez similaire à Cisjordanie qui signifie « de ce côté du Jourdain ».
Judée et Samarie
Les provinces de Judée et Samarie sont pourtant nommées ainsi largement après les temps bibliques, jusqu’à l'histoire contemporaine.
Cicéron, Suétone et Tacite utilisaient déjà cette dénomination.
Plus récemment elle est reprise par l'encyclopédie en 1751 : Les pèlerins divisent la Palestine en trois provinces ; la Judée, la Samarie & la Galilée, gouvernées chacune par un émir.
L'empire Ottoman utilisait Judée et Samarie jusqu’à sa perte en 1917, lorsqu'elles furent conquises par les Anglais conduits par le général Allenby.
Les Anglais reprennent le terme. Ainsi dans un récit , « la conquête de la Palestine », écrit en 1918 : ainsi, des quatre provinces de Palestine deux sont entre nos mains, et c’est vers Samarie et la Galilée que vont se porter, maintenant, les efforts des Anglais.
Le livre blanc de 1939, document anglais peu favorable au foyer juif de l'époque Balfour mentionne que toute vente de terrain aux organisations sionistes est interdite en Samarie.
Dans son Histoire de la Palestine 1896-1940, Kayyâli relate les événements de 1936 évoquant les incidents meurtriers qui transformèrent la grève calme qui se déroulait en Samarie en une révolte sur tous les fronts.
Elias Sanbar observe que des pièces d’identité sont en 1939 délivrées dans les cinq districts de Jérusalem, Gaza, Samarie, Haïfa et Galilée.
Le plan de partage de 1947 ainsi que la résolution 181 de l'ONU définissent les frontières séparant les deux états en utilisant le terme Samarie ou Judée, pas Cisjordanie notamment La frontière de la région accidentée de Samarie et de Judée part du Jourdain... ou ..traverse la route de Haifa à Jenine en un point de la limite du district situé entre Haïfa et Samarie...
Le chef de la Légion arabe , Glubb Pacha rapporte dans ses mémoires qu'en 1948 les trois zones que la Légion arabe était chargée de défendre formaient les trois districts de Samarie, de Judée et d’Hébron, précisant que Naplouse était la capitale du district de Samarie
Même en 1949 encore, peu avant l’annexion de la Samarie par le Royaume hachémite, les troupes irakiennes qui participaient à la guerre contre Israël s’engageaient notamment dans une opération pour défendre la Samarie.
Cisjordanie
La Cisjordanie est le nouveau terme employé en 1949 par Abdallah qui renomme les territoires qu'il occupe et annexe. C’est une manière de lier ces territoires à la Transjordanie pour former la Jordanie. C'est aussi pour effacer toute présence juive. Les jordaniens le feront aussi concrètement sur le terrain en brûlant ou rasant toutes les synagogues de la vieille ville. Quant à l'OLP, dans sa charte elle mentionne la West Bank.
En 1967, la Jordanie attaque Israël, pensant que les Égyptiens sont en train de gagner haut la main la guerre qui s’est déclenchée la veille. Les Israéliens conquièrent la vieille ville de Jérusalem et ces fameux territoires. Ils reviennent à l'ancien terme de Judée Samarie qui n’a connu finalement que 19 ans d’interruption.
III. Territoires disputés ou occupés ?
Territoires occupés
Ces territoires, ont été attribués à l'État arabe lors du partage de 1947.
La résolution n°242 de l'assemblée générale de l'ONU , suite à la guerre des six jours en 1967 exige l'instauration d'une paix juste et durable au Proche-Orient qui devrait comprendre l'application des deux principes suivants : Retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés lors du récent conflit (242 1.a) contre la reconnaissance de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de chaque État (242 1.b) dans le cadre d'un accord de Paix .
Dans les accords de Camp David (1978), le premier traité prévoit la « pleine autonomie administrative » de Gaza et de la Cisjordanie pour cinq ans.
La déclaration commune des parties suite à la signature des accords d'Oslo I (1993) se base notamment sur la résolution n°242 de 1967 et prévoit la mise en place d’une Autorité palestinienne transitoire à Gaza et sur une partie de la Cisjordanie (dans une zone à définir dans la région de Jéricho) pour une période de cinq ans, puis de parvenir à une autonomie complète de la Cisjordanie.
La conférence d'Annapolis (2007) a officialisé la solution à deux États.
Ces territoires ont donc été reconnus à un moment donné par la communauté internationale comme par Israël comme étant occupés.
Territoires disputés
Pour Israël, ces territoires, ont été attribués à l'État Arabe (prévu par le plan de partage de 1947) mais les Arabes ont refusé le plan de partage.
De facto ces territoires n'appartiennent pas à une entité palestinienne et ont été en 1967 pris à la Jordanie (la Cisjordanie a été annexée en 1950) qui ne les réclame pas. D'autant plus que la Jordanie a abandonné toute prétention sur ces territoires en 1988.
Avant le plan de partage, la Cisjordanie et Gaza faisaient partie des territoires attribués aux Britanniques par mandat de la SDN et encore avant à l'empire ottoman depuis 1517. I
Lorsque l’Égypte occupe Gaza (1948-1967) et que la Jordanie annexe la Cisjordanie, aucune protestation ni résolution de l'ONU demandant de les rendre aux palestiniens n'a été entendue ou votée.
Ces territoires n'ont donc pas été techniquement octroyés à l'État Palestinien, ils restent disputés (la Cisjordanie) suite à la non application des accords d'Oslo, seul document signé par les deux parties.
La résolution 242 prévoit qu'ils soient rendus lors d'un accord de paix et mentionne l'évacuation "of territories", ce qui se comprend par "de territoires", donc pas tous selon la version anglaise. La version française mentionne « des territoires » ce qui est plus large.
Israël comme la partie palestinienne considère que les accords d'Oslo n'ont pas été appliqués, aucune souveraineté ne peut être attribuée à l'autorité palestinienne.
Colonies ou implantations ?
Implantation, poste avancé
Pour les habitants juifs (opportunistes ou messianiques) de Cisjordanie , il n'y pas de colonies, mais un retour sur des terres ancestrales (canal historique), ou l'accomplissement de la volonté de dieu (canal religieux) . Il s'agit donc d'implantations sur un territoire qui n'a jamais appartenu à un État Palestinien qui n'a jamais existé.
Colonies
Pour les arabes, il s'agit, outre le viol de la IVe convention de Genève, d'installer par la force, suite à une occupation, une population étrangère à la terre qu'ils habitent. Les anglo-saxons utilisent le terme settlement, c'est à dire implantation.
Et dans les manuels scolaires ?
Les manuels israéliens considèrent le nationalisme palestinien comme une réaction politique aux politiques sionistes et britanniques, alors que les manuels palestiniens considèrent la Palestine comme une nation qui existe de son propre fait, et qui fait en même temps partie du monde arabe et musulman.
La guerre d'indépendance des uns est la Nakba (catastrophe) des autres, les événements vus par Israël sont des soulèvements cotés palestinien. Un terroriste peut être un résistant et/ou un martyr vu de l'autre coté.
Tout en ayant été publiés après les accords d’Oslo, les manuels palestiniens imitent ceux publiés en Jordanie et en Égypte, qui évitent d’utiliser le terme « Israël », dans les textes et sur les cartes.
« Pour les Palestiniens, c’est la terre qui est le nœud du conflit ; pour les Israéliens, c’est la sécurité », écrivent Firer et Adwan. « Les Palestiniens se revendiquent comme les descendants des Cananéens, et ainsi comme les ‘indigènes’, alors que les Israéliens considèrent les Palestiniens comme une nation nouvelle, née au 20e siècle en réaction au sionisme et au Mandat britannique. D’après la version israélienne, les Israéliens ont des droits sur la terre en vertu de leur héritage religieux, historique et culturel. L’image que les Israéliens ont d’eux-mêmes comprend toutes les couches du passé, depuis les anciens Hébreux jusqu’aux souffrances des juifs de la diaspora , les victimes de la Shoah et le revivalisme juif moderne dans la Renaissance sioniste ».
De manière surprenante, les deux chercheurs ont trouvé un parallélisme quasi absolu entre les manuels dans trois domaines : des deux côtés, on ignore les périodes de calme relatif et de coexistence (par exemple entre 1921 et 1929), sauf à les présenter comme des répits trompeurs dans un conflit au long cours, on n’a pas tendance à raconter à l’élève l’histoire du conflit vu du point de vue de l’ennemi, on passe sous silence les détails de la souffrance de l’Autre, et chacun ne comptabilise que ses victimes à lui.
V. Palestine : Origine d'un nom
La Palestine, « Palaestina » est la région de la 'Grande Syrie' située au sud de la Syrie. Elle est citée dans les écrits de Hérodote (5è siècle av JC) , puis Ptolémée et Pline l'ancien comme « Syria Palæstina ». Suite aux révoltes juives dont la dernière est celle de Bar Kochba en 135, Hadrien démantèle la province de Judæa qu'il rattache à la Syria Palæstina qui comprend en gros l'actuelle façade maritime de la Syrie et la Palestine mandataire de 1922.
Le nom de « Syria Palæstina » perdure sous l’Empire Byzantin puis sous les Empires Arabes et Turcs. Les Juifs sont désormais interdits de séjour autour de la ville de Jérusalem et sur l’ancien territoire de Juda.
En 390, le terme de « Palestine » est à nouveau utilisé pour nommer les trois subdivisions administratives du territoire romain de la Palestine :
la Palestine première (Palaestina Prima) a pour chef-lieu Césarée et comprend la Judée, la Samarie, la Pérée et la côte méditerranéenne ; la Palestine seconde (Palaestina Secunda) a pour chef-lieu Scythopolis et comprend la Galilée, la basse plaine de Jezreel, la vallée du Jourdain à l'est de la Galilée et l'ouest de la Décapole ; la Palestine troisième (Palaestina Tertia) a pour chef-lieu Pétra et comprend le Néguev, le sud de la Jordanie (détaché de la province d'Arabie), et l'est du Sinaï.
En 630, après la conquête arabe, la grande Syrie ( Bilad al-Sham) , qui comprend la Palestine (et Syrie, Liban, Jordanie actuels) est divisée en cinq districts (jund), dont l'un garde le nom de « Palestine » (Filastīn) et s'étend du Sinaï jusqu'à Saint-Jean-d'Acre ;
Son chef-lieu est d'abord Ludd (Lydda, Lod) puis, dès 717, ar-Ramlah (Ramla) et plus tard Jérusalem. Les autres villes les plus importantes sont Rafah, Gaza, Jaffa, Césarée, Naplouse et Jéricho. Ce district de « Palestine » était bordé au nord et à l'est par celui de « Jordanie », al-Urdunn, qui avait pour capitale Tibériade et incluait Akko et Tyr. Les frontières entre ces deux districts ont plusieurs fois varié au cours de l'histoire. À partir du Xe siècle, cette division a commencé à tomber en désuétude, pour faire place finalement au royaume chrétien de Jérusalem (1099- 1187).
À la fin du XIIIe siècle, la « Syrie » est divisée en neuf « royaumes », dont les royaumes de Gaza (avec Ascalon et Hébron), Karak (avec Jaffa), Safed (avec Acre, Tyr et Sidon) et Damas (avec Jérusalem). Au milieu du XIVe siècle, le système des districts est réinstauré, et différentes divisions régionales se succèdent (comprenant des villes comme Ramla, Ascalon, Hébron, Naplouse). Tibériade est le chef-lieu d'un autre district, celui d'« Hauran ».
Sous l'empire ottoman (conquête en 1517), la Palestine reste rattachée à Damas. Elle devient en 1841 une entité administrative, le Pachalik de Jérusalem qui dépend directement de Constantinople. Le Pachalik est composé de deux sandjaks, Jérusalem et Gaza (auquel est rattaché Naplouse) et peut-être Acre.
Fin XIXème siècle, le terme Palestine est employé tant par les Arabes que les Juifs ou les Anglais. Le terme désigne l'espace géographique.
Les Juifs de Palestine ne s'appellent pas Palestiniens et n'ont pas encore défini le nom de l’État qu'ils rêvent de créer. Les Arabes de Palestine ne se voient pas avant 1967 comme un peuple Palestinien, les mouvements nationalistes Arabes intégrant alors totalement le panarabisme, sans particularité Palestinienne.
Dans la presse
La presse utilise des mots reflétant ses opinions, ses engagements. La comparaisons de deux comptes rendus d'une attaque dans la colonie (implantation) de Halamish pendant la crise des portiques en 2017 est intéressante.
Le site Palinfo et le site du Time of Israël relatent le même événement, réduit dans le temps et l'espace. Le point de vue est celui de la famille agressée coté israélien, décrite personne par personne avec les dommages subis, leur âge, leur liens de parenté alors que coté palestinien, il s''agit d'un bloc de personnes, juste nommés, appartenant au groupe oppresseur. Les faits sont décrits sans empathie. L'agresseur est qualifié cinq fois de terroriste dans le Time of Israël, qui mentionne qu'il est muni d'un couteau. Pour le site Palinfo il n'est pas nommé 'terroriste' mais auteur, assaillant, attaquant. Son village d'origine est nommé par Palinfo, le Times of israël se contentant d'un village voisin. Le lieu est, pour les israéliens assez personnalisé, le domicile, la maison dans l'implantation d'Halamish. Pour Palinfo c'est la colonie, créée par l'occupation, mentionnée trois fois, créée en spoliant les terres de citoyens palestiniens.
Texte complet Version Palinfo
Trois colons extrémistes ont été tués et un quatrième blessé lors d'une attaque au couteau commise par un jeune palestinien vendredi soir, dans la colonie de Hamallish au nord de Ramallah, tandis que l'assaillant a été blessé et arrêté. Le site hébreu Walla a déclaré qu'un jeune palestinien a pu pénétrer dans la colonie Hallamish et a poignardé quatre colons, tuant trois d'entre eux et le quatrième a été grièvement blessé. Il a souligné que le palestinien a pris d'assaut une maison dans la colonie de Hallamish et mené à bien son attaque. Des sources locales ont révélé que l'attaquant est le jeune palestinien Omar Abdul Jalil Al, âgé de 20 ans, originaire du village de Cooper, au nord de Ramallah. Il a été blessé puis arrêté par les soldats occupants. Elles ont indiqué que des dizaines de patrouilles israéliennes ont pris d'assaut Cooper. La colonie de Hallamish est une colonie agro-industrielle construite par l'occupation en 1977, sur les terres des citoyens à l'ouest de Ramallah, en s'emparant de dizaines de dunums. La tension reste encore tendue dans les territoires palestiniens occupés, depuis que l'occupation a intensifié ses agressions barbares et ses mesures répressives, en installant la semaine dernière des portiques électroniques aux entrées de la mosquée d'al-Aqsa, resserrant le contrôle sur la liberté de culte et violant le droit religieux des Jérusalmites qui refusent définitivement de se soumettre à la tyrannie de l'occupation
Texte complet version Time of Israël
Un père, son fils et sa fille meurent, la mère à l'hôpital .Attaque à Halamish : trois Israéliens poignardés à mort chez eux et une blessée grave ; Un terroriste palestinien de 19 ans, affilié au Hamas, a fait irruption au domicile vendredi soir et a poignardé les 4 habitants. Les paramédicaux ont déclaré que deux hommes, l’un dans la soixantaine et un autre dans la quarantaine, et une femme âgée de 40 ans, ont succombé à leurs blessures suite à l’attaque perpétrée dans leur maison située dans une implantation située au nord de Ramallah. Les trois victimes – un père, son fils et sa fille – étaient initialement dans un état critique. Selon des informations antérieures, une femme de 70 ans était parmi les personnes grièvement blessées. Une quatrième femme, la mère dans la soixantaine, a été emmenée à l’hôpital de Shaare Zedek à Jérusalem.Selon une enquête préliminaire, le terroriste, un jeune palestinien originaire d’un village voisin, est arrivé dans l’implantation à pied et armé d’un couteau, a escaladé une des clôtures et a choisi la dernière maison située dans une rue proche.L’auteur a brisé une fenêtre et est entré dans la maison, surprenant les dix personnes à l’intérieur, a déclaré la Dixième chaîne. Une des femmes présentes dans la maison a caché un certain nombre d’enfants dans une des chambres, d’où elle a appelé la police et a commencé à crier dans le voisinage pour signaler qu’un terroriste était à l’intérieur de la maison. Les médias palestiniens l’ont identifié comme étant Omar Al-Abed al-Jalil, 19 ans, du village de Kubar, près de Ramallah. Un soldat israélien en congé dans une maison voisine, en entendant les bruits, s’est rendu compte qu’une attaque terroriste était en train d’être menée et a tiré depuis l’extérieur sur le terroriste, a déclaré la Dixième chaîne. Un haut fonctionnaire de l’armée israélienne a déclaré que le terroriste était affilié au Hamas mais n’était pas un activiste. Le Hamas a salué l’attaque comme « héroïque » et a déclaré qu’elle est intervenue après « les attaques d’Israël sur les droits de notre peuple à Jérusalem et dans la mosquée Al-Aqsa ».
L’Encyclopédie, 1re éd., Tome 11, Auteur(s) : Jaucourt, Publication : 1751, Pages : 778-779