Ariel Sharon est premier ministre. C'est un ancien général, vainqueur de plusieurs batailles entre 1948 et 1973. D'aucuns lui attribuent la responsabilité du déclenchement de la seconde intifada, du fait d’être allé sur l’esplanade des mosquées/ mont du temple en 2001. Ariel Sharon décide en 2005 de se désengager de Gaza. Environ 8000 juifs y vivent et l’armée israélienne gère tant bien que mal, d’un point de vue sécuritaire ce territoire de 41 km de long sur 11 de large.

L’idée est d’avoir un voisin autonome qui, peut-être, souhaitera vivre en paix, même froide, avec l’ancien occupant. Mais la réalité va tourner au cauchemar pour les Israéliens, le nouveau voisin souhaitant régulièrement affronter Israël (les massacres du 7 octobre 2023 sont pourtant encore très loin).

L’évacuation ne se fait pas sans peine. Les juifs de Gaza (Netzarim) résistent, pacifiquement, le plus possible. Les synagogues et les serres israéliennes de Gaza sont laissées en l’état, à l’exception des système de climatisation et d’irrigation. Tout est détruit par les Gazaouis.

« Après le départ des soldats israéliens, des dizaines de milliers de Palestiniens ont fouillé les décombres des colonies évacuées et détruites, à la recherche de tout ce qui pouvait être revendu. Ils ont arraché les moustiquaires, les bâches en plastique, les câbles électriques. Au-delà du pillage, ils ont aussi détruit de façon systématique tout ce qui pouvait être associé à Israël.

Rachetées à prix d'or sur des fonds privés en vertu d'un accord entre l'envoyé spécial du quartette de négociateurs (Etats-Unis, Union européenne, Russie, ONU) au Proche-Orient, James Wolfensohn, et une ONG israélienne, pour être cédées à l'Autorité palestinienne, la plupart des serres avaient été sérieusement endommagées et devaient être totalement réhabilitées. »1 

1 Article du Figaro sur le reconstruction des serres détruites le 13/12/2005

 

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