Le sionisme ayant pour objectif de permettre aux juifs du monde entier de retrouver une terre, celle qui a vu naitre les royaumes d'Israël et de Judée, mais aussi le judaïsme et les deux temples.

Les institutions juives créées à la fin du XIXe siècle ont favorisé autant que possible l’immigration juive. Elle a été rendue vitale par les massacres et le pogroms en Europe de l’est, et dans le monde arabe.

Ces pays ont favorisés, pour ne pas dire pousser à l’exil les communautés juives qu’elles ne souhaitaient plus voir dans leur pays malgré parfois plus de mille ans de présence et une forte intégration au pays.

La seconde guerre mondiale puis l’antisémitisme des pays communistes ont renforcé le mouvement largement amorcée auparavant. Les vagues d’immigration, appelées Alya, ce qui signifie « montée » sont les suivantes :

 

Période Ottomane

- Première Alya : 1882 – 1890

10 000 Russes suite aux progroms de Russie

- Seconde Alya : 1902 – 1914

30 000 à 40 000 immigrants, « alya très politique d’orientation socialiste » dont Ben Gourion 

 

Période britannique

- Troisième Alya : 1919- 1923

35 000  immigrants : Consécutive à la déclaration Balfour mais aussi à la révolution bolchévique

- Quatrième Alya : 1924 – 1928

80 000 immigrants, polonais issus des classes moyennes chassés par les mesures fiscales anti-juives du gouvernement de Varsovie

- Cinquième Alya : 1929 – 1939

180 000 juifs d’Europe centrale orientale, puis Autrichiens et Allemands suite à la prise de pouvoir par les nazis

- Seconde guerre mondiale : 1939 – 1948

Environ 80 000 migrants, la plupart fuyant la guerre en Europe

Viennent ensuite les vagues d’immigration des pays arabes, puis d’URSS