Nom : Sardina Pilchardus ( Pilchard en anglais = grosse sardine) , appelé Sardine ou parfois Pilchard. Ce sont les grecs qui l'auraient appelé Sardine, par référence à la Sardaigne où la pêche était abondante. La Sardine est de la classe des poissions osseux, les actynopérigiens, de l'ordre des clupéïformes (poissons à nageoires rayonnées reliées à l'appareil digestif) ,

Elle appartient à la famille des cllupéidés : Cette famille de 181 espèces comprend notamment le hareng, le spratt, l'allache, l'alose. Les Clupéidés sont des poissons essentiellement marins caractérisés par l'absence d’écailles sur la tête, certaines espèces en sont même dépourvues sur le corps, une ligne latérale courte ou absente, des dents minuscules ou absentes. Ils sont planctonophages.

La Sardine st aussi appelée célan célerin, pilchard (Amérique), sarda ou sardinyola.

On distringue la Sardina pilchardus Walbaum (Atlantique et Méditérranée) et la Sardinops Sagax du Pacifique, aussi appelée Pilchard de Californie, d'Australie ou Sud-américain

Contrairement au plancton porté par les courant, la Sardine fait partie du necton, c'est à dire des animaux capables de nager, de se mouvoir contre les courants.

Les Sardines se nourrissent de zooplancton (larves de crustacés) et phytoplancton (plancton végétal ). La femelle pond entre 50 000 et 60 000 oeufs qui, portés par le courant, éclosent au bout de 2 à 4 jours. Les alevins mesurent alors 4 mm. Sardina pilchardus est une espèce fourrage, c'est à dire qu'elle est la proie de nombreuses autres espèces marines, (oiseaux, mammifères marins, autres poissons).

 Aspect : C'est un petit poisson de forme allongée, d'une quinzaine de centimètres. Le corps a une section ovale. Le ventre est en dents de scies. Le poisson vit 7 à 10 ans et peut mesurer jusqu'à 25 cm. Les sardines de l'Atlantiques sont plus grandes que celles de méditerranée. Elle ne peut être péchée à moins de 11 cm ( = âgée d'environ 1 an minimum)

Dos vert, parfois bleuté, avec irisations contrastées
Flancs argentés, ventre clair et brillant
Nageoires pelviennes implantées en arrière de l'origine de la nageoire dorsale
Deux derniers rayons de la nageoire anale plus longs que les autres

La sardine d'Europe possède des écailles grandes pour sa taille, se détachant facilement, et un opercule* strié bien caractéristique. Des scutelles*, écailles à pointe proéminente, sont disposées le long du profil ventral mais ne forment pas de carène* véritable.
Elle montre des flancs argentés et un ventre relativement clair et brillant. Son dos de couleur vert émeraude, parfois bleu turquoise, présente des irisations ainsi que des taches sombres, le long de la ligne latérale, qui ne sont pas toujours visibles sous l'eau.
Après la mort du poisson, la couleur du dos vire du vert au bleu franc en quelques heures.
Opercule striéhttps://mapetiteassiette.com/wp-content/uploads/2019/04/shutterstock_312077717-e1554544614368.jpg

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 Habitat : La Sardine, en grands bancs vit des côtes du Sénégal aux côtes de la Norvège. Ellle descend vers le sud l'hiver et remonte l'été.

Au début du XXe siècle, Douarnenez et Concarneau étaient les premiers ports sardiniers. Au milieu du siècle, les bancs de sardines ont migré plus au sud, désertant la Bretagne.
Vers 1950, environ 30 000 personnes vivaient de la pêche et des conserveries sur la façade atlantique. À cette période, les principaux ports sardiniers étaient La Turballe, St Gilles-Croix-de-Vie et St Jean-de-Luz en Atlantique, et Sète, Marseille et Port-Vendres en Méditerranée.
Les prises annuelles en France étaient alors de l'ordre de 30 000 tonnes, pour moitié en Méditerranée et en Atlantique. Au Maroc, elles atteignaient 220 000 tonnes.
Pourtant, en 1983, à peine 5 000 tonnes étaient officiellement débarquées par les pêcheries françaises du golfe de Gascogne. Malgré la fluctuation du nombre de captures d'une année à l'autre — due à une variabilité importante des stocks, très sensibles à la surpêche et aux conditions environnementales pour le recrutement* — les prises ont globalement augmenté, jusqu'à atteindre 20 000 tonnes en 2009 en Atlantique pour la France. En Méditerranée, elles n'ont visiblement jamais dépassé, depuis 1993, 5 000 tonnes pour la France.