De nombreux pays, à l'instar de la France commémorent cette libération. Israël a convié 47 chefs d'Etats et premiers ministres pour une cérémonie au mémorial de Yad Vashem à Jérusalem. Valdimir Poutine et Emmanuel comme Macron s'y rendent.
En marge de la commémoration, le président français visite la vieille ville et ses lieux saints. Il s'accroche comme l'avait fait Chirac en 1996 avec la sécurité israélienne qui est entrée dans Saint-Anne, domaine français, pour sécuriser les lieux. Perdant son calme et son accent anglais plutôt excellent d'habitude il s'écrie au milieu d'une cohue :
« Everybody knows the rules. I don’t like what you did in front of me. Go outside. We know the rules. Nobody has to provoke nobody. We keep calm. We had a wonderful walk […] Please, respect the rules ! They are for security […] Everybody respect the rules »
« Tout le monde connaît les règles. Je n’aime pas ce que vous avez fait en face de moi. Sortez ! Nous connaissons les règles. Personne ne doit provoquer personne. Restons calmes. Nous avons eu une belle promenade. S’il vous plaît, respectez les règles, c’est pour la sécurité [de tous]. Tout le monde respecte les règles»
En 1996, Chirac, collé de près par la sécurité internationale dans la vieille ville s'était emporté avec un fort accent français :
« What do you want ? Me to go back to my plane and go back to France ? ! » (cf article)
Ce qui lui avait valu une immense popularité dans le monde arabe.
