L'assassinat du Tsar Alexandre II en 1881 entraine une nouvelle vague de violence dont les Juifs font les frais entre mars 1881 et avril 1884.
"Un tournant majeur dans l’histoire juive d'Ukraine se produit donc en , quand le tzar russe Alexandre II fut assassiné par une grenade lancée par un membre d'un petit cercle socialiste. Des rumeurs circulent dans tout l’empire russe affirmant que le nouveau tzar, Alexandre III, a donné au peuple le droit de « battre les Juifs » en guise de représailles3. La première vague de massacres désignés comme pogroms commence et dure jusqu’en 1884, les plus nombreux survenant dans la zone de Résidence, correspondant aux actuelles Biélorussie et Ukraine, où les Juifs étaient les plus nombreux et où, cent ans plus tôt, ils affermaient les grands domaines fonciers de l’aristocratie polonaise catholique, domaines où travaillaient les serfs ukrainiens orthodoxes, que les popes excitaient contre les « tueurs du Christ » et dont les cosaques s’auto-proclament « défenseurs et vengeurs » (захисники та месники - zakhisniki ta miesniki). Au cours de ces deux ans, on rapporte des actes de violence contre les Juifs dans plus de 200 localités4. " (extrait wikipedia)
le 27 septembre 1914 a lieu un pogrom commis à Lwow (Lviv) par des Cosaques. 30 à 50 juifs sont tués.
Les années qui suivent la fin de la première guerre mondiale, où s'affrontent les armées blanche, soviétique et nationaliste ukrainiennes, sont à leur tour marquées par une vague de pogroms meurtriers. Entre 1918 et 1924, les progroms font à nouveau 125 000 victimes juives.
L'Ukraine est particulièrement visée par les Nazis qui y pratiquent la Shoah par balles, efficacement secondés par les milices ukrainiennes. Le bilan s'élève à 1,5 millions de victimes juives. Rien qu'à Babi Yar, un ravin à Kiev, plus de 34.000 juifs furent fusillés par les nazis les 29 et 30 septembre 1941, l'un des pires carnages de la Seconde Guerre mondiale.
Actuellement
Selon une étude publiée l'an dernier par l'institut américain Pew Research Centre, 5 % des adultes en Ukraine disent ne pas vouloir accepter les juifs comme concitoyens, chiffre parmi les plus bas en Europe de l'Est et bien plus faible que ses voisins: 14 % en Russie, 18 % en Pologne ou 22 % en Roumanie.
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