La Papauté signe avec Israël l' »accord fondamental ». Il porte sur de nombreux point dont la reconnaissance de l’État d'Israël, 45 ans après son accession à l'indépendance. L'accord prévoit l'établissement de relations diplomatiques complètes.
Il souligne « la nature unique des relations entre l'église catholique et le peuple Juif.. »et s’engagent à coopérer « pour combattre toutes les formes de racisme et d’intolérance religieuse, et pour promouvoir la compréhension entre les nations, la tolérance entre les communautés et le respect de la vie et de la dignité humaine »
. Le Saint-Siège « saisit cette occasion pour réaffirmer sa condamnation de la haine, de la persécution et de toute autre manifestation d'antisémitisme dirigées contre le peuple juif, et contre tout juif, où que ce soit, en n'importe
quelle circonstance et par qui que ce soit. En particulier, le Saint-Siège déplore les attaques dirigées contre les juifs, et la profanation des synagogues et des cimetières juifs, actes qui offensent la mémoire des victimes de I'Holocauste, particulièrement lorsqu'ils sont commis sur les lieux mêmes qui en ont été témoins ».
Les autres obligations des parties concernent le respect du statu quo pour les lieux saints chrétiens, la protection des lieux sacrés pour les catholiques, les questions liées à la liberté de religion, le fonctionnement des institutions de l’Eglise catholique ou encore le pèlerinage en Terre sainte.
L’accord a été signé par Mgr. Claudio Maria Celli, sous-secrétaire pour les relations avec les Etats, secrétaire d'État du Saint-Siège et Yossi Beilin, alors vice-ministre des Affaires étrangères de l’État d'Israël.
Il a été suivi en novembre 1997 d’un accord signé à Jérusalem définissant dans le cadre de la loi israélienne le statut de l'Eglise catholique en Israël et sa hiérarchie. C'est la première fois qu'un gouvernement reconnaît de jure la présence de l'Eglise catholique en Israël »1