Le plan Trump pour Gaza, dévoilé en février 2025, s'inscrit dans la continuité des initiatives de l'ancien président américain Donald Trump en matière de politique étrangère au Moyen-Orient. Ce plan vise à résoudre le conflit israélo-palestinien en proposant une solution globale pour la bande de Gaza, tout en renforçant les alliances régionales et en assurant la sécurité d'Israël.
Le plan a été élaboré en coordination avec plusieurs acteurs régionaux, dont l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l'Égypte.
Objectifs principaux du plan
Le plan repose sur trois piliers principaux :
- Sécurité : Assurer la stabilité de la région en désarmant les groupes armés à Gaza et en renforçant la présence internationale pour prévenir les attaques contre Israël.
- Reconstruction économique : Mettre en place un fonds international de 10 milliards de dollars pour reconstruire les infrastructures de Gaza, créer des emplois et améliorer les conditions de vie des habitants.
- Gouvernance : Établir une administration intérimaire soutenue par la communauté internationale pour gérer Gaza, en vue d'élections libres et transparentes dans un délai de deux ans.
Détails du plan
- Désarmement des groupes armés : Le plan prévoit le démantèlement complet du Hamas et d'autres groupes armés, sous la supervision d'une force internationale composée de troupes égyptiennes, saoudiennes et émiraties. Les armes lourdes seront confisquées, et les tunnels détruits.
- Reconstruction économique : Un fonds international sera créé, financé par les États-Unis, l'Union européenne, les pays du Golfe et d'autres donateurs. Des projets d'infrastructure, d'énergie et d'eau seront prioritaires.
- Administration intérimaire : Une administration intérimaire sera mise en place, composée de représentants palestiniens modérés, de technocrates internationaux et d'observateurs de l'ONU. Cette administration supervisera la reconstruction et préparera les élections.
- Coopération régionale : Le plan encourage une coopération accrue entre Israël, l'Égypte et les pays du Golfe pour assurer la sécurité et le développement économique de Gaza.
- Statut final de Gaza : Le plan propose que Gaza fasse partie d'un futur État palestinien, sous réserve de la reconnaissance d'Israël et de la renonciation à la violence.
Chronologie
- 1er février 2025 : Donald Trump annonce le plan lors d'une conférence de presse à Mar-a-Lago, affirmant que "c'est l'opportunité ultime pour la paix et la prospérité à Gaza".
- 5 février 2025 : Le Premier ministre israélien exprime son soutien conditionnel au plan, insistant sur la nécessité d'un désarmement complet de Gaza.
- 10 février 2025 : Le Hamas rejette catégoriquement le plan, le qualifiant de "nouvelle tentative de liquidation de la cause palestinienne".
- 15 février 2025 : L'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis annoncent leur participation au fonds de reconstruction et à la force internationale.
- 20 février 2025 : L'Union européenne exprime des réserves sur certains aspects du plan, mais se dit prête à participer à la reconstruction.
- 25 février 2025 : L'Égypte organise une réunion régionale pour discuter de la mise en œuvre du plan, avec la participation des États-Unis et de l'ONU.
Réactions internationales
Le plan est largement soutenu par le Congrès américain, bien que certains démocrates critiquent le manque de consultation des Palestiniens. Le gouvernement israélien accueille favorablement le plan, mais insiste sur la nécessité de garanties de sécurité.
L'Autorité palestinienne exprime des réserves, soulignant que tout accord doit inclure la Cisjordanie et Jérusalem-Est. Les pays du Golfe soutiennent le plan, tandis que l'Iran et la Turquie le condamnent, l'accusant de servir les intérêts israéliens. L'UE salue les efforts de reconstruction mais appelle à une solution globale incluant la Cisjordanie.
Le Secrétaire général de l'ONU exprime son soutien à l'administration intérimaire, mais souligne la nécessité de respecter le droit international. Les organisations humanitaires critiquent le manque de consultation des habitants de Gaza et craignent que le plan ne renforce l'occupation.