Le président Trump annonce le 21 mars par un simple tweet
« après 52 ans, il est temps pour les Etats-Unis de pleinement reconnaître la Souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, qui est d’une importance stratégique et sécuritaire critique pour l’Etat d’Israël et la Stabilité Régionale ! »
Trois jours après c'est chose, faite, les États-Unis reconnaissent l'annexion du Golan par Israël. L'annonce fait l'unanimité contre elle : de la part de la Syrie évidemment, qui oublie qu'elle bombardait Israël et lac de tibériade (kinneret) depuis les hauteurs du Golan lorsqu'il était en sa possession , mais aussi de la part de la Russie qui redoute « une nouvelle vague de tensions ». Enfin, la France considère cette reconnaissance comme contraire au droit international.
C'est par le Golan qu'à commencé sur le terrain la guerre des six jours. le 6 avril 1967 lorsqu'un incident avec les forces armées syriennes dégénère. Les Israéliens abattent alors six Mig Syriens au dessus du lac de Tibériade. La Syrie fait appel à l'Egypte. Cette dernière mobilise. Nasser ordonne le retrait des casques bleus du canal de suez, bloque le détroit de tyran et appelle à la destruction d'Israël. La guerre des six jours commence le 6 juin 1967
Le Plan Allon de 1967 prévoyait déjà de garder le Golan, non négociable dans un accord de paix, vu le danger qu'il représente aux mains des syriens ;
En 1973, lors de la guerre de Kippour, les Syriens, 100 000 hommmes et 1000 chars, réussissent à reprendre pied sur le plateau, qui est repris par les Israéliens.
Le 14 décembre 1981, les Israéliens votent une loi disposant que « La loi, la juridiction et l'administration de l'État seront en vigueur sur les hauteurs du Golan. », condamnée par la résolution 497 du Conseil de sécurité de l'ONU. Les États-Unis déclarent à l'époque que c'est :
« une violation des résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité et une méconnaissance de l'esprit de l'accord de coopération stratégique conclu avec Israël quelques semaines auparavant »
En 2019, le secrétaire d’État Mike Pompéo déclare au contraire :
« le peuple d’Israël doit savoir que les batailles qu’il a livrées et les vies qu’il a perdues en valaient la peine ».
Le premier ministre Netanyahu téléphone au président Trump et lui dit :