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7 avril 30 : Crucifixion de Jésus

32 : Lapidation de Etienne ( porte des Lions dite porte Sainte-Etienne à Jérusalem) devant Saul de Tarse, le futur Saint-Paul qui approuve. La condamnation émane du Sanhédrin, le conseil législatif juif qui l'a prononcé pour blasphème.

34 : Conversion de Paul sur le chemin de Damas, où il partait combattre des communautés chrétiennes

48 : Concile de Jérusalem. Il réunit les premiers dirigeants de l'église de Jérusalem ainsi que Pierre, Paul et Barnabé. Le concile décide l'abandon des prescriptions de la loi juive. Le baptème suffit pour les chrétiens.

60-80 : Ecriture en grec, des évangiles (du grec euangélion 'bonne nouvelle' ). Le dernier, Luc est écrit à la fin du 1er siècle par des disciples de l’apôtre.

64 : Après l'incendie de Rome dont il a été dit que Néron est peut-être responsable, ce dernier commence les persécutions de chrétiens montrés du doigt.

70 : Destruction par les armées de Titus, fils de l'empereur Vespasien, du temple de Jérusalem.

1er siècle : Premières communautés chrétiennes en Judée et dans les grandes villes de Diaspora juives telles que Rome, Ephèse, Antioche et Alexandrie

177 : Persécution des chrétiens à Lyon

258 : Le Pape Sixte II est arrété dans le cimetière de Calixte à Rome, puis décapité sur ordre l'empereur Valérien

303 : L'empereur Dioclétien persécute les chrétiens, durant dix ans

313 : Edit de Milan. L'empereur Constantin autorise le christianisme dans l'Empire romain

325 : Concile de Nicée. Il tranche en défaveur de l'Arianisme, doctrine d'Arius pour qui Jésus est subordonné au Père, il n'est donc de nature divine. C'est un relais entre Dieu et l'humanité. Le père éternel, a créé à un moment le fils qui n'est pas éternel. Arius reprend dans son système l'hérésie déjà condamnée de Paul de Samosate.

Mais le concile décide que le fils est consubstantiel, 'de la même essence', que le créateur.

360 : le concile de Laodicée arrête la liste définitive des évangiles (Luc, Paul, Jean, Mathieu) . On fit dès lors la distinction entre les livres dits "canoniques" (du grec "canon", qui signifie "norme", "règle") et les livres dits "apocryphes" (issu du grec "caché", qui signifia plus tard "non reconnu").

380 : Edit de Théssalonique de Théodose Ier. Il instaure le christianisme comme religion d’État.

381 : Premier concile de Constantinople. Les évèques statuent sur la nature du Saint-Esprit. Ils définissent ce dernier comme consubstantiel au Père et au Fils : la trinité

392 : Le paganisme est interdit dans l'empire par Théodose Ier

400 : traduction de la bible en latin (vugate) par Jérome de Stridon

431 : Concile d'Ephèse. Scission des Nestoriens

Le nestorianisme est une doctrine affirmant que deux hypostases (substances) , l'une divine, l'autre humaine, coexistent en Jésus-Christ. Cette thèse a été à l'origine défendue par Nestorius (né vers 381 — mort en 451), patriarche de Constantinople (428-431). Son enseignement, reconnu hérétique, est condamné lors du Concile d'Ephèse. Nestorius, y perdit son patriarcat et fut exilé. Le nestorianisme est une des formes historiquement les plus influentes du christianisme dans le monde durant toute la fin de l'Antiquité et du Moyen Âge à partir de l'Église d'Orient. Des Églises liées à ce courant du christianisme oriental perdurent à l'est de l'Anatolie et au nord de la Mésopotamie (Turquie et Irak).

451 : Concile de Chalcédoine. L’empereur d’Orient Marcien convoque un concile œcuménique dans le but de mettre fin aux convictions monophysites (selon laquelle le christ n'a qu'une seule nature et elle est divine qui aurait absorbé sa nature humaine) , qui nient la nature humaine du Christ. Le Concile réunit 343 évèque dont seulement 4 viennent d'Occident.

Au terme des discussions, la double nature du Christ, à la fois humaine et divine, est affirmée. Les deux sont totalement indissociables de son Être. Parmi les nombreux canons adoptés, l’un deux, le 28e canon, attribue à Constantinople le titre de 'nouvelle Rome'. il sera refusé par le pape Léon le Grand.

Les chrétiens orientaux miaphysites (mot actuel pour désigner les monophysites) rejettent l'intégralité du concile, produisant un schisme qui forme ce que l'on appelle désormais les Églises des trois conciles ou « Églises préchalcédoniennes » qui ne reconnaissent que les décisions de conciles de Nicée, Constantinople et Ephèse.

Ce sont les églises orientales antiques : coptes orthodoxe, syriaque orthodoxe, apostolique arménienne, jacobite de Mésopotamie, Eglise d'Aghbanie (Azerbaidja) et Eglise de Nubie (Nord du Soudan)

496. Suite à la bataille de Vouillé, Clovis, chef des Francs se convertit au christiansime, à la suite de sa mère Clothilde.

525 : Le moine Denys le Petit crée le calendrier donnant pour référence la naissance du Christ (à 3 ans près..)

540 : Benoit de Nursie rédige la règle bénédictine.

1054 : Grand schisme dit aussi Schisme d'Orient. Séparation de la branche latine et orthodoxe.

le 16 juillet 1054, le cardinal Humbert de Moyenmoutier dépose sur le maître-autel de Sainte-Sophie une bulle excommuniant le patriarche Michel Cérulaire et ses proches collaborateurs, excommunication qui est suivie de celle du cardinal et de ses assistants par le patriarche.

1095 : Appel du Pape Urbain II à Clermont pour aller délivrer les saint-sépulcre. Des expéditions se mettent en marche pour ce qui sera appellé plus tard des croisades. En 1099 les francs prennent Jérusalem et instaurent en peu d'années les Etats latins d'orient (Comtés d'Edesse (1098-1146) , Principauté d'Antioche (1098- 1246) , Comté de Tripoli (1102-1288) et Royaume de Jerusalem (1099-1291)

1204 : Quatrième croisade 'détournée' vers Constaninople Sac de constantinople par les croisés. Véritable rupture entre église d'Orient et d'Occident

1309-1377 : Papauté à Avignon ( neuf papes) : Double papauté. Schisme d'Occident

1517 : Début de la réforme créant ensuite le mouvement et les églises protestantes.

Le 31 octobre 1517, Luther publie les 95 Thèses dénonçant les travers de l’Église catholique romaine comme la vente des indulgences, et affirme que la Bible doit être la seule autorité sur laquelle repose la foi. Dès le début, les Églises historiques multitudinistes sont organisées en plusieurs Églises en fonction des courants théologiques ou des circonstances historiques. Elles s'adressent dans le même mouvement à leurs membres et à la société (d'où le terme « multitudiniste »). Il s'agit des Églises luthériennes, des Églises réformées (calvinistes ou zwingliennes) et de l'Église anglicane. D'autres mouvements seront créés (Eglise méthodiste par Wesley qui conjugue église et mouvement social, courant protestant libéral, mouvements évangéliques, anabaptistes, pentecotismes, mouvements charismatiques etc..)

1572 : Saint-Barthélemy

15 mai 1891 : Encyclique Reum novarum - les choses nouvelles- du Pape Leon XIII

Elle constitue le texte inaugural de la doctrine sociale de l'Église catholique. S'inspirant des réflexions (notamment les travaux de l'Union de Fribourg) et de l'action des « chrétiens sociaux », l'encyclique, écrite face à la montée de la question sociale, condamne « la misère et la pauvreté qui pèsent injustement sur la majeure partie de la classe ouvrière » tout autant que le « socialisme athée ». Elle dénonce également les excès du capitalisme et encourage de ce fait le syndicalisme chrétien et le catholicisme social.

1962-1965  : Concile Vatican II. Ouverture de l'église au monde moderne et à la culture contemporaine, prenant en compte les progrès technologiques, l'émancipation des peuples etc..

 

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