COMMISSION DE CONCILIATION DES NATIONS UNIES

POUR LA PALESTINE


Lettre datée du 2 mai 1949, du Dr Walter Eytan, chef de la délégation israélienne à Lausanne,
au Président de la Commission de conciliation

Je vous remercie de la courtoisie dont vous avez fait preuve en mettant à ma disposition d'autres exemplaires de la note de la Commission de conciliation du 11 avril 1949.

Ma délégation a maintenant eu l'occasion de faire une étude préliminaire de ce document, et je suis en mesure de vous donner immédiatement des assurances sur deux des points soulevés.

En ce qui concerne la première suggestion - à savoir que le Gouvernement israélien déclare qu'il coopérera dans toute la mesure du possible à la solution du problème des réfugiés - je voudrais attirer votre attention sur la déclaration suivante que j'ai faite lors d'une conférence de presse le 30 avril à Lausanne en ma qualité de chef officiel de la délégation israélienne :

"Reconnaissant que le problème des réfugiés est l'un des principaux problèmes auxquels cette Conférence est confrontée, la délégation israélienne s'est préparée à l'aborder avec sincérité et dans un esprit de réalisme. Nous pensons que ce problème est soluble et nous sommes prêts à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider à trouver une solution. Nous coopérerons avec l'ONU et avec les États arabes à la mise en œuvre de la solution de ce problème, en partant du principe que la coopération avec les États arabes s'étendra également à d'autres domaines.

 

Voir l'original de la lettre en Anglais



"En ce qui concerne le troisième point contenu dans le mémorandum du 11 avril, puis-je rappeler que lors de sa réunion avec les membres de la Commission de conciliation le 7 avril, M. Ben Gourion a déclaré avec force que le Gouvernement israélien respectait pleinement les droits des minorités sur son territoire et punirait quiconque violerait ces droits ?

Je voudrais ajouter que la délégation israélienne examine à présent avec la plus grande attention les autres suggestions faites dans le mémorandum. J'espère pouvoir communiquer davantage avec vous à ce sujet au cours de la semaine.

Je vous remercie encore une fois pour votre courtoisie,