Absentéisme dans le secteur privé

-  Son cout annuel a été évalué à 60 milliards d'Euros. Lle taux d'absentéisme s'élève à 4,55% soit 16,6 jours calendaires d'absence par salarié (18 j pour les femmes, 13,6 j pour les hommes. L'absentéisme progresse avec l'âge. (étude sept. 2016 cabinet Ayming)

 - 34,1% des salariés du privé ont été absents au moins une fois en 2016 pour maladie, avec une absence moyenne de 35,5 jours calendaires (étude Malakoff Médéric Humanis 2017)

 

Abentéisme dans la fonction publique d'Etat

 Selon le rapport Giraud de l'assemblée Nationale (nov 2019) , l'absentéisme est limité à 2,9%, chiffres 2017 (p. 9 du rapport) 

 

Absentéisme dans la fonction publique territoriale

Alors que la durée réglementaire est de 1607 h annuelle, la moyenne votée par les assemblées délibératives des collectivités locale s'élève à 1562 h selon la cour des comptes (rapport 2016 sur les finances publiques locales)

Le taux global d'absentéisme se situe entre 10% et 13% des jours ouvrés pour un cout estimé à 1961 € par agent. Cela dit ce ratio agglomère les absences pour raison de santé mais aussi celles résultant de l'exercice d'un droit syndical, des conflits sociaux, du droit à la formation ainsi que les absences exceptionnelles.

 En ce qui concerne les congés de maladie, le rapport indique que la  proportion  des  agents  absents  au  moins  un  jour  au  cours  d’une  semaine  était en 2012 de 4,5 % dans la fonction publique territoriale contre 2,9 %  dans  la  fonction  publique  de  l’État  et  4,0  %  la  fonction  publique  hospitalière, ainsi que 3,6 % le secteur privé.

De  même,  le  nombre  moyen  de  jours  d’absence  pour  maladie  ordinaire  des  agents  territoriaux  (12,1  jours)  était   équivalent  en  2013  à  celui  des  personnels  hospitaliers  non  médicaux  (12,3  jours)  et  nettement  supérieur  à  ceux  des   gents  de  l’État  (7,1  jours)  et  des  personnels  hospitaliers médicaux (3,5 jours).  


Cette     situation     s’explique     en     partie     par     des     facteurs  démographiques   qui,   d’après   les   études   de   la   DGAFP,   favorisent  l’absentéisme :

La fonction publique territoriale est à la fois plus féminisée  que  celle  de  l’État  (61 %  de  femmes  contre  54 %,  la  différence  entre  les  femmes  et  les  hommes  étant  notamment  liée  aux  congés  de  maternité),  plus  âgée  (44,3  ans  en  moyenne  contre  42,2)  et  davantage  composée  d’agents  de  catégorie  C  (76,2 %  contre  19,8 %)  ou  travaillant  dans  des  métiers exposés à un absentéisme élevé (entretien, action sociale).

La  tendance est à la hausse de l’absentéisme de courte durée dans  les  collectivités  locales.  Le  nombre  moyen  de  jours  d’absence  pour  maladie  ordinaire  est  passé  de  11,4  en  2009  à  12  en  2011  puis  11,9  en  2013.

Le nombre d’arrêts de courte durée, stabilisé entre 2012 et 2013,  est reparti à la hausse en 2014. L’instauration d’un délai de carence d’un  jour  , à compter du 1er  janvier 2012, avait eu pour effet de faire baisser  les  arrêts  maladie  de  courte  durée.

 Selon le baromètre Sofaxis, en 2016, près d'un agent territorial sur deux (45%) avait été absent pour des raisons de santé, pour une durée d'arrêt moyenne de 37 jours. Cumulées sur l'année, ces absences représentent 9,5% de l'effectif contre 9,3% un an plus tôt...Cette progression, de 28% en neuf ans, s'explique par plusieurs facteurs dont le vieillissement des agents, la pénibilité des métiers et les recrutements en baisse

Comments powered by CComment