Yom Kippour : le jour du pardon, 10 Tichri
(10 Tichri, septembre-octobre)
C’est le jour le plus saint et le plus solennel du calendrier juif, également appelé « le jour du Pardon », puisqu’il est le point culminant des dix jours de repentance commencés avec Roch Hachana*. Dès l’âge de treize ans pour les garçons et de douze pour les filles, on est tenu d’observer un jeûne strict de vingt-cinq heures, commencé au coucher du soleil et terminé le lendemain à la tombée de la nuit. Les malades peuvent être exemptés de jeûner. Le rituel exige trois actes d’expiation de ses péchés commis pendant l’année: reconnaître ses transgressions, déclarer son repentir par un processus de confession, faire expiation devant Dieu afin d’obtenir son pardon. Yom Kippour permet à chacun d’expier ses péchés contre Dieu, mais non contre son prochain, à moins d’avoir demandé pardon à celui que l’on a offensé et de l’avoir obtenu, sans quoi l’expiation n’aura pas d’effet.
On passe la plus grande partie de la journée à la synagogue*. Comme à Roch Hachana* les fidèles et le rabbin* s’habillent généralement en blanc.
Les rouleaux de la Torah, l’arche sainte et le pupitre sont également drapés de blanc en signe de pureté recherchée. La sonnerie du choffar, la corne de bélier, annonce la fin de la journée solennelle appelée aussi « le jour du Jugement », à l’issue de laquelle on est scellé – ou non – dans le Livre de la Vie pour l’année qui commence.
Yom Kippour a toujours été la fête la plus largement observée par les Juifs, y compris par ceux qui n’ont pas de pratique religieuse le reste de l’année.
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