La frontière entre les futurs mandats britannique et français a été définie pour la première fois en termes généraux dans la "Convention franco-britannique sur certains points liés aux mandats pour la Syrie et le Liban, la Palestine et la Mésopotamie", signée à Paris le 23 décembre 1920 par Charles Hardinge, Ambassadeur de Grande-Bretagne en France, et Georges Leygues, Ministre français des Affaires étrangères Cet accord place l'essentiel du plateau du Golan sur le plan français.
Le traité a également établi une commission mixte pour régler les détails précis de la frontière et la marquer sur le terrain.
L'accord Paulet-Newcomb du 3 février 1922, suite aux discussions entamées en 1920, détermine la limite entre les territoires de la Syrie, sous mandat français et la Palestine, sous mandat anglais. L'échange de note présenté ici est le rapport de clôture des discussion entre les deux puissances :
RAPPORT DE CLOTURE DE LA FIXATION DE LA FRONTItRE ENTRE LE GRAND LIBAN ET LA
SYRIE, D'UNE PART, ET LA PALESTINE, D'AUTRE PART, DE LA MER MDITERRANtE A EL
HAMMi (VALLE DU YARMOUK INF RIEUR), EN EXACUTION DES PRESCRIPTIONS DES ARTICLES
I ET 2 DE LA CONVENTION DE PARIS DU 23 Décembre 1920.