Le Golan est particulier. Région montagneuse surplombant le lac de Tibériade, il a servi à la Syrie à menacer Israël en permanence. Des tirs sporadiques sur les pécheurs israéliens du lac rappelaient à Israël que du haut de ses montagnes, Israël était menacée.
Lors de la guerre de six jours , Israël a conquis ce territoire. Durant la guerre civile syrienne, l’État juif a ainsi été assuré de ne pas être menacée de ce coté par des tirs de Daesch et son antenne locale Al-Nosra.
Israël a depuis annexé le Golan et sans doute ne le rendra pas. Juridiquement c’est a minima contestable. Stratégiquement, en l’absence de stabilité en Syrie et d’une paix pour l’instant improbable, ce serait suicidaire, quoi qu’en pense la communauté internationale. Golda Meïr, ancienne premier ministre (1969-1974) aimait à dire que « nous préférons vos condamnations à vos condoléances ».
Le Golan joue aussi un autre rôle, celui de château d’eau. Qui maitrise le mont , maitrise les seules sources d’eau de la région, alimentant le lac et le jourdain. Or l’eau est dans la région une ressource stratégique.