La Commission européenne décide de retirer le Cambodge de la liste des pays bénéficiant de la clause des tarifs préférentiels qui les exonèrent de droits de douanes sur leurs exportations vers l’Union européenne. Elle justifie cette décision par les « violations graves et systématiques » des droits de l’homme perpétrées par le pouvoir cambodgien. Le régime du Premier ministre Hun Sen est notamment […] Lire la suite
Le tribunal spécial chargé de juger les crimes du régime des Khmers rouges condamne pour génocide ses deux derniers dirigeants encore en vie, l’ancien idéologue du régime Nuon Chea et l’ancien président du Kampuchéa démocratique Khieu Samphan, pour des exactions commises à l’encontre des Vietnamiens vivant au Cambodge et des membres de la communauté musulmane cham. Il s’agit de la première condamn […] Lire la suite
Le 20, une activiste qui défendait les habitants de Phnom Penh chassés de chez eux par des projets immobiliers est libérée de prison. Le 21, deux journalistes du service en langue khmère de la chaîne américaine Radio Free Asia, condamnés pour « utilisation illégale » d’un studio d’enregistrement, sont relâchés.Le 28, quatorze opposants, condamnés pour insurrection après avoir pris part à de violen […] Lire la suite
Le Parti du peuple cambodgien du Premier ministre Hun Sen remporte la totalité des 125 sièges de l’Assemblée nationale avec 76,9 p. 100 des suffrages. Le taux de participation de 83 p. 100 illustre l’échec de l’appel au boycottage du scrutin lancé par l’opposition. Le Parti du salut national du Cambodge (PSNC), principal parti d’opposition, avait obtenu 55 sièges aux élections de juillet 2013. En […] Lire la suite
Saisie par le ministère de l’Intérieur, la Cour suprême interdit le Parti du salut national du Cambodge (PSNC), principale formation d’opposition au régime du Premier ministre Hun Sen, qui est accusée de vouloir renverser le gouvernement avec l’aide de puissances étrangères. Cent dix-huit responsables du PSNC sont interdits d’activités politiques pour cinq ans ; les députés et les maires élus sous […] Lire la suite
La police arrête Kem Sokha, successeur de Sam Rainsy à la tête du Parti du salut national du Cambodge (PSNC), principale formation d’opposition. Il est accusé de trahison pour avoir reçu de l’aide des États-Unis. Son arrestation intervient alors que le PSNC a fortement progressé aux élections municipales de juin et que des élections législatives sont prévues en juillet 2018. Sam Rainsy, qui vit en […] Lire la suite
Le tribunal composé de magistrats cambodgiens et internationaux, chargé de juger les crimes perpétrés par les dirigeants du régime khmer rouge au pouvoir de 1975 à 1979, condamne à la prison à vie, pour diverses formes de crimes contre l'humanité, les deux derniers accusés: Nuon Chea, ancien bras droit de Pol Pot – mort en 1998 – et secrétaire général adjoint du Parti communiste du Kampuchea, et K […] Lire la suite
Le Parti du peuple cambodgien du Premier ministre Hun Sen remporte les élections législatives, avec 48,8 p. 100 des suffrages et 68 sièges sur 123. Le Parti du salut national du Cambodge enregistre une forte progression, avec 44,5 p. 100 des voix et 55 élus. Son dirigeant, le chef de l'opposition Sam Rainsy, en exil depuis 2009 et condamné par contumace à douze ans de prison pour « dissémination d […] Lire la suite
La cour d'appel du Tribunal spécial chargé de juger les crimes du régime khmer rouge alourdit la peine prononcée en première instance, en juillet 2010, contre Kaing Guek Eav, dit « Douch », ancien chef de la prison et centre de torture de Tuol Sleng, à Phnom Penh. Elle le condamne à la réclusion à perpétuité – la peine initiale était de trente-cinq ans de prison pour crimes contre l'humanité. Cett […] Lire la suite
Au terme de quatorze mois de procès, le Tribunal spécial chargé de juger les crimes du régime khmer rouge condamne Kaing Guek Eav, dit « Douch », ancien chef de la prison et centre de torture de Tuol Sleng, à Phnom Penh, à trente-cinq ans de prison pour « meurtre, torture et crimes contre l'humanité ». Douch, qui interjette appel, est le premier responsable du régime de Pol Pot, en place de 1975 à […] Lire la suite
Le 14, le Tribunal spécial pour les Khmers rouges, parrainé par les Nations unies, inculpe de génocide Nuon Chea, l'ancien numéro deux et idéologue du régime de Pol Pot (1975-1979). Au total, deux millions de personnes, soit un quart de la population du Cambodge, sont mortes durant cette période sous la torture, d'épuisement ou de malnutrition. Mais l'accusation de génocide concerne uniquement les […] Lire la suite
Le 2, le Tribunal spécial pour les Khmers rouges chargé de juger les dirigeants du régime de Pol Pot (1975-1979), qui siège depuis février, annonce qu'il va ouvrir de nouvelles enquêtes préliminaires contre plusieurs cadres intermédiaires khmers rouges tels que Nuon Chea, le numéro deux du régime, Khieu Samphan, ex-président, Ieng Sary, ex-ministre des Affaires étrangères et son épouse. Les autori […] Lire la suite
Devant le Tribunal spécial pour les Khmers rouges, juridiction à la fois cambodgienne et internationale, siégeant à une quinzaine de kilomètres de la capitale, Phnom Penh, débute le procès des dirigeants du régime de Pol Pot qui a fait près de deux millions de morts, soit le quart de la population cambodgienne, de 1975 à 1979. Le premier à comparaître pour crimes de guerre, crimes contre l'humanit […] Lire la suite
Le 12, la police du tribunal chargé, sous supervision de l'O.N.U., de juger les responsables des crimes perpétrés sous le régime des Khmers rouges de 1975 à 1979 arrête à leur domicile de Phnom Penh Ieng Sary et son épouse Ieng Thirith. Ieng Sary était vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du régime khmer rouge, Ieng Thirith était ministre des Affaires sociales. Tous deux sont […] Lire la suite
Le 6, le roi Norodom Sihanouk indique, depuis Pékin où il est soigné, son intention de « prendre sa retraite » et de confier le trône à son fils Norodom Sihamoni, qui possède une formation d'artiste.Le 14, le Conseil du trône élit Norodom Sihamoni roi du Cambodge.Le 29, le nouveau souverain est intronisé à Phnom Penh. […] Lire la suite
Le Parti du peuple cambodgien (P.P.C.) du Premier ministre sortant Hun Sen, le Funcinpec du prince Norodom Ranariddh et le Parti Sam Rainsy (P.S.R.) – du nom de son chef – parviennent à un accord sur la constitution d'un gouvernement tripartite dirigé par Hun Sen et sur le retour du prince Ranariddh à la présidence du Parlement. Cet accord met fin à la crise causée par l'impuissance du P.P.C., pou […] Lire la suite
Le Parti du peuple cambodgien du Premier ministre Hun Sen remporte les élections législatives en obtenant 69 sièges sur 123 (+ 5 par rapport au scrutin de juillet 1998). Le Funcinpec du prince Norodom Ranariddh est le grand perdant du scrutin avec 28 élus (– 15). Le Parti Sam Rainsy, du nom de son chef, le talonne avec 26 députés (+ 11). Le taux de participation est de 81,5 p. 100. Hun Sen doit to […] Lire la suite
Le 6, Ta Mok, le dernier dirigeant khmer rouge encore en fuite, est arrêté près de la frontière thaïlandaise et incarcéré à Phnom Penh en vue d'être jugé. Hormis Pol Pot, mort en avril 1998, les principaux responsables khmers rouges se sont ralliés au régime et vivent dans une zone auto-administrée située dans l'est du pays sur la frontière thaïlandaise, à Païlin. Les derniers à l'avoir fait ont é […] Lire la suite
Dans une lettre au secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, le Premier ministre Hun Sen s'engage à organiser le procès des Khmers rouges et de tous ceux qui les ont soutenus de 1970 à 1998, et pas seulement lors de leur présence au pouvoir, de 1975 à 1979. Cette position tranche avec l'accueil chaleureux que Hun Sen avait réservé, en décembre 1998, aux deux dirigeants khmers rouges qui s' […] Lire la suite
Le 25, deux chefs historiques des Khmers rouges, Khieu Samphan, ancien chef de l'État du Kampuchea démocratique, et Nuon Chea, ancien idéologue du régime de Pol Pot, se rallient au gouvernement, avec l'accord du Premier ministre Hun Sen. Le chef de guerre Ta Mok est le dernier ancien dirigeant khmer rouge à demeurer dans la clandestinité. Les milliers de Khmers rouges qui se sont ralliés au régime […] Lire la suite
Le 13, quatre mois après les élections législatives, le prince Norodom Ranariddh, chef du Funcinpec (royaliste) et le Premier ministre sortant Hun Sen, chef du Parti du peuple cambodgien (P.P.C.), parviennent à un accord, sous l'égide du roi Norodom Sihanouk. Le Funcinpec et le P.P.C. s'engagent à former un gouvernement de coalition que dirigera Hun Sen ; le prince Ranariddh présidera l'Assemblée […] Lire la suite
Le 4, cinq membres de la minorité vietnamienne sont tués, à Phnom Penh, par les opposants au régime du Premier ministre sortant, Hun Sen. La tension s'accroît dans le pays depuis les élections de juillet, dont l'opposition conteste les résultats.Le 7, un attentat à la grenade dans la capitale vise la résidence de Hun Sen, que celui-ci n'habite pas. L'homme fort du pays ordonne l'arrestation de Sam […] Lire la suite
Le 26, le Parti du peuple cambodgien (P.P.C., provietnamien) du Premier ministre Hun Sen remporte les premières élections législatives organisées depuis celles de mai 1993 qui avaient été supervisées par les forces de l'O.N.U. Le P.P.C. obtient 41 p. 100 des suffrages et 64 sièges (+ 13 par rapport à 1993) sur 122, contre 32 p. 100 des voix et 43 élus (— 15) pour le Funcinpec (royaliste) du prince […] Lire la suite
Le 16, les Khmers rouges annoncent la mort, la veille, de Pol Pot, victime d'une crise cardiaque. Après la chute de la base d'Anlong Veng, près de la frontière thaïlandaise, tombée en mars aux mains de mutins aidés par les forces gouvernementales, Ta Mok et ses partisans avaient quitté le dernier bastion khmer rouge, emmenant Pol Pot. L'ancien chef du régime qui a gouverné le pays d'avril 1975 à j […] Lire la suite
Le 18, un tribunal militaire de Phnom Penh condamne par contumace le prince Norodom Ranariddh, ancien « premier » Premier ministre, renversé en juillet 1997 par le « second » Premier ministre Hun Sen, à trente-cinq ans de prison pour collusion avec les rebelles khmers rouges. Cette condamnation fait partie d'un plan japonais de règlement de la crise politique cambodgienne dont toutes les parties – […] Lire la suite
Le 7, le chef de l'État par intérim, le président de l'Assemblée Chea Sim, désigne le ministre des Affaires étrangères, Ung Huot (Funcinpec), au poste de « premier » Premier ministre en remplacement du prince Norodom Ranariddh, évincé du pouvoir en juillet à l'issue d'affrontements entre les troupes fidèles au Funcinpec (royaliste) et celles du « second » Premier ministre, Hun Sen, chef du Parti d […] Lire la suite
Les 5 et 6, des combats meurtriers opposent, à Phnom Penh, les militaires partisans du « second » Premier ministre Hun Sen, chef du Parti du peuple cambodgien (P.P.C., provietnamien), aux soldats fidèles au « premier » Premier ministre Norodom Ranariddh, chef du Funcinpec (royaliste), qui se trouve en France. Dans cette lutte pour le pouvoir, Hun Sen accuse Norodom Ranariddh d'avoir engagé des nég […] Lire la suite
Le 11, la radio khmère rouge annonce l'arrestation de Son Sen, ancien ministre de la Défense de Pol Pot, jugé coupable de « trahison » pour avoir voulu négocier avec Hun Sen, chef du Parti du peuple cambodgien (P.P.C., provietnamien), « second » Premier ministre et homme fort du régime bicéphale au pouvoir à Phnom Penh. Le P.P.C. dispute au Funcinpec (royaliste) du « premier » Premier ministre Nor […] Lire la suite
L'attaque à la grenade menée contre une manifestation du Parti de la nation khmère (P.N.K.) de Sam Rainsy, à Phnom Penh, fait au moins seize morts. Proche du Funcinpec du prince Norodom Ranariddh, « premier » Premier ministre, le P.N.K., dont le dirigeant est impliqué dans l'affaire de l'assassinat d'un beau-frère de Hun Sen, chef du Parti du peuple cambodgien (P.P.C.) et « second » Premier minist […] Lire la suite
Le 7, le gouvernement et le groupe khmer rouge dissident dirigé par Ieng Sary concluent un accord qui consacre le ralliement de cette faction au régime de Phnom Penh ; celle-ci, implantée dans l'ouest du pays, a rompu avec la direction polpotiste en août. L'accord comprend notamment la reconnaissance de la loi votée en juillet 1994 qui déclare les Khmers rouges hors-la-loi.Le 14, en accord avec le […] Lire la suite
Le 8, le « second » Premier ministre Hun Sen annonce le ralliement de deux chefs militaires khmers rouges, Eat Chien et Sok Pheap, ainsi que de leurs hommes, qui participaient à la défense des bastions rebelles de Pailin et de Phnom Malaï, proches de la frontière thaïlandaise, dans l'ouest du pays. Le succès des négociations menées par le Parti du peuple cambodgien (ex-communiste) – qui partage le […] Lire la suite
Après plusieurs jours d'informations contradictoires, le co-Premier ministre Hun Sen confirme la mort des trois otages occidentaux enlevés par les Khmers rouges en juillet dans le sud du pays. Les corps des jeunes touristes français, britannique et australien sont exhumés sur le lieu présumé de leur détention. Deux Britanniques et une Australienne avaient déjà été assassinés par les Khmers rouges […] Lire la suite
Le 2, l'armée repousse un coup de force contre Phnom Penh mené par une centaine d'hommes fidèles au prince Norodom Chakrapong, un des fils du roi Norodom Sihanouk, ancien vice-Premier ministre du régime communiste provietnamien instauré en 1979 et initiateur, en juin 1993, de l'éphémère sécession des provinces proches de la frontière vietnamienne. Le prince Chakrapong est expulsé.Le 6, l'Assemblée […] Lire la suite
Le gouvernement du prince Norodom Ranariddh ordonne la fermeture de la représentation khmère rouge ouverte à Phnom Penh en 1992 dans le cadre de la mise en œuvre des accords de paix et toujours en place malgré la poursuite des combats entre les maquisards de Pol Pot et l'armée régulière. Cette décision intervient à la suite de l'échec des négociations que le roi Norodom Sihanouk avait tenté de rel […] Lire la suite
Le 21, l'Assemblée adopte, par cent treize voix contre cinq et deux abstentions, la nouvelle Constitution du pays qui rétablit la monarchie parlementaire abolie en octobre 1970. Selon celle-ci, le roi, garant de l'intérêt public, ne gouverne pas.Le 24, la Constitution est promulguée, et le Conseil du trône désigne comme souverain le prince Norodom Sihanouk. Celui-ci avait régné sur le pays de 1941 […] Lire la suite
Le 3, alors que les résultats des élections de mai, favorables aux sihanoukistes, ne sont pas encore publiés, le prince Norodom Sihanouk propose la constitution d'un gouvernement de coalition regroupant le Front national pour un Cambodge indépendant, neutre, pacifique et coopératif (Funcinpec), dirigé par son fils Ranariddh, et le Parti du peuple cambodgien (P.P.C.) – néo-communiste et provietnami […] Lire la suite
Le 23, dès le premier des six jours du scrutin pour la désignation d'une Assemblée constituante, 42 p. 100 des Cambodgiens se rendent aux urnes dans un calme quasi total, alors que des actes d'intimidation étaient redoutés de la part des Khmers rouges, qui avaient appelé au boycottage de la consultation. L'Autorité provisoire des Nations unies au Cambodge (Apronuc), qui gère l'application des acco […] Lire la suite
Le 2, trois bérets bleus bulgares appartenant à l'Autorité provisoire des Nations unies au Cambodge (Apronuc) sont délibérément assassinés dans leur campement par des Khmers rouges. Cette provocation des hommes de Pol Pot s'ajoute aux incessantes escarmouches et aux violences dirigées contre les Vietnamiens résidant au Cambodge, et confirme leur refus d'appliquer les accords de paix d'octobre 1991 […] Lire la suite
Le 8, le Conseil de sécurité de l'O.N.U. adopte à l'unanimité la résolution 810 qui prévoit l'organisation d'élections générales au Cambodge du 23 au 27 mai, en application des accords de paix d'octobre 1991, et ce malgré le refus des Khmers rouges de se conformer aux clauses militaires de ces accords, et de participer au processus électoral.Le 10, le massacre de trente-cinq pêcheurs vietnamiens p […] Lire la suite
Le 9, François Mitterrand est le premier chef d'État français à se rendre au Vietnam depuis 1945. Ce voyage est accueilli favorablement par le régime communiste de Hanoi, privé du soutien soviétique, engagé dans de dures négociations avec la Chine et toujours soumis à l'embargo américain. Le président Mitterrand affirme que ce dernier « n'a plus de raison d'être ». Il exprime la volonté de Paris d […] Lire la suite
Le 12, le Conseil de sécurité des Nations unies adopte une déclaration exprimant sa « vive préoccupation » devant le non-respect par les Khmers rouges des accords de paix signés à Paris le 23 octobre 1991 sous l'égide de l'O.N.U. Responsable de nombreuses violations du cessez-le-feu, le Parti du Kampuchea démocratique interdit l'accès des zones qu'il contrôle aux casques bleus de l'Apronuc et refu […] Lire la suite
Alors que les violations du cessez-le-feu et les tentatives de déstabilisation du pouvoir se multiplient au Cambodge, principalement du fait des Khmers rouges, le Conseil de sécurité de l'O.N.U. approuve à l'unanimité la résolution 745 qui entérine le plan de paix présenté par le secrétaire général Boutros Boutros-Ghali. Cette résolution crée l'Autorité provisoire des Nations unies pour le Cambodg […] Lire la suite
Le 14, le prince Norodom Sihanouk revient à Phnom-Penh en tant que président du Conseil national suprême (C.N.S.), chargé de symboliser la souveraineté du Cambodge pendant la période transitoire. Il avait dû y vivre en résidence surveillée pendant trois ans, sous le règne des Khmers rouges, avant d'être évacué par les Chinois le 6 janvier 1979, à la veille de la prise de la ville par les Vietnamie […] Lire la suite
La conférence internationale sur le Cambodge est à nouveau réunie à Paris pour signer l'accord de paix. Ouverte le 30 juillet 1989, ses travaux avaient été « suspendus » un mois plus tard, les négociations étant bloquées. Les participants (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'O.N.U., plusieurs pays de la région et les quatre factions khmères réunies dans le Conseil national supr […] Lire la suite
Du 26 au 30, le Conseil national suprême (C.N.S.) qui regroupe les quatre factions khmères se réunit à Pattaya (Thaïlande). De grands progrès sont accomplis sur la voie d'un règlement du conflit cambodgien. Le C.N.S. s'entend pour accorder un rôle prédominant à l'O.N.U. pendant la période de transition, mais aussi sur une réduction de 70 p. 100 des effectifs des forces militaires en présence ainsi […] Lire la suite
Le Conseil national suprême (C.N.S.), qui rassemble les quatre factions cambodgiennes (sihanoukistes, nationalistes de Son Sann, Khmers rouges et représentants du régime de Phnom-Penh), parvient à un compromis en élisant à la présidence le prince Norodom Sihanouk. Le C.N.S., qui doit s'installer à Phnom-Penh en novembre, est composé de douze membres chargés de préparer la nouvelle Constitution et […] Lire la suite
Le Conseil national suprême (C.N.S.), regroupant les quatre factions cambodgiennes (sihanoukistes, nationalistes de Son Sann, Khmers rouges et représentants du régime au pouvoir à Phnom-Penh), se réunit à Pattaya, en Thaïlande. La réunion, la première sous la présidence de fait du prince Norodom Sihanouk, permet de progresser sur la voie du règlement du conflit cambodgien. Un cessez-le-feu permane […] Lire la suite
Le 5, Washington annonce l'ouverture de négociations directes avec le régime de Phnom Penh.Le 9, les quatre factions khmères (Khmers rouges, sihanoukistes, front de Son Sann et régime de Phnom Penh), réunies depuis la veille à Djakarta, acceptent le plan de paix proposé par l'O.N.U. le 28 août.Le 11, la conférence de Djakarta s'achève après un accord sur la formation d'un Conseil national suprême […] Lire la suite
Le 28, à New York, les représentants des cinq membres du Conseil de sécurité de l'O.N.U. parviennent à mettre au point un projet d'accord cadre sur le Cambodge, qui prévoit un cessez-le-feu, la mise en place d'un Conseil national suprême et l'organisation d'élections par l'O.N.U. L'instance politique regroupera toutes les factions cambodgiennes en présence.Le 29, comme les partisans de Son Sann et […] Lire la suite
À Paris, à l'issue d'un entretien avec le ministre soviétique des Affaires étrangères, le secrétaire d'État américain James Baker annonce que les États-Unis retirent leur soutien aux deux formations non communistes de Norodom Sihanouk et de Son Sann présentes aux côtés des Khmers rouges dans la coalition antivietnamienne qui occupe le siège du Cambodge à l'O.N.U. Il déclare que son gouvernement es […] Lire la suite
Les 15 et 16, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, réunis à Paris, se prononcent pour une participation accrue de l'O.N.U. au règlement du conflit cambodgien. En attendant des élections générales, une administration provisoire de l'O.N.U. pourrait être installée au Cambodge.Le 24, le prince Norodom Sihanouk renonce à ses fonctions de chef de la résistance antivietn […] Lire la suite
Les Khmers rouges, armés par Pékin, annoncent qu'ils ont pris la ville minière de Pailin et anéanti la 196e division, l'une des meilleures unités de l'armée de Phnom Penh. Dans le même temps, les autres factions de la résistance cambodgienne, les partisans du prince Norodom Sihanouk et ceux de l'ancien ministre Son Sann, très actives depuis le départ des troupes vietnamienne […] Lire la suite
Le 26, les dernières unités du corps expéditionnaire vietnamien quittent le Cambodge en présence de nombreux journalistes étrangers. L'armée vietnamienne avait envahi le Cambodge en décembre 1978, mettant ainsi fin au régime sanglant des Khmers rouges.Le 27, alors que les différentes factions khmères tentent de consolider leurs positions sur le terrain face aux troupes gouvernementales cambodgienn […] Lire la suite
La conférence internationale de Paris sur le Cambodge qui s'est ouverte le 30 juillet suspend ses travaux en constatant « qu'il n'est pas encore possible de parvenir à un règlement global ». En effet, les factions cambodgiennes et leurs alliés n'ont pas réussi à s'entendre sur la participation des Khmers rouges à un gouvernement de transition qui serait installé avant l'organisation d'élections gé […] Lire la suite
Le 30, la conférence internationale sur le Cambodge s'ouvre à Paris sous la coprésidence des ministres français et indonésien des Affaires étrangères. Convoquée à l'initiative de la France et à la demande du prince Sihanouk, elle rassemble les chefs des quatre factions cambodgiennes – le prince Sihanouk, Son Sann (nationaliste), Khieu Samphan (Khmer rouge) et le Premier ministre pro-vietnamien Hun […] Lire la suite
Les 2 et 3, Hun Sen, Premier ministre du régime de Phnom Penh, et le prince Norodom Sihanouk, chef de la résistance khmère, se rencontrent à Djakarta (Indonésie) pour tenter de progresser sur la voie d'un règlement négocié au conflit cambodgien. À l'issue de la rencontre, les deux hommes font état de progrès dans les négociations. Un accord aurait été conclu pour que toute assistance militaire aux […] Lire la suite
Le 5, le Vietnam annonce le retrait total, d'ici au 30 septembre, de ses troupes, évaluées à cinquante mille soldats par Hanoi et à environ soixante-dix mille par les Occidentaux. Ce retrait devrait mettre fin à plus de dix ans d'occupation militaire vietnamienne au Cambodge.Les 29 et 30, alors que le prince Sihanouk, chef de la résistance khmère, s'apprête à rencontrer à Djakarta au début de mai […] Lire la suite
Le 12, le prince Norodom Sihanouk annonce qu'il reprend ses fonctions à la tête de la résistance antivietnamienne en tant que président du Kampuchea démocratique, dont il s'était mis « en congé » en juillet 1988.Du 19 au 21 se réunissent pour la deuxième fois à Djakarta (Indonésie) les quatre factions khmères (les trois mouvements de résistance et le régime provietnamien en place à Phnom Penh), ai […] Lire la suite
Du 14 au 20, Dinh Nho Liem, vice-ministre vietnamien des Affaires étrangères, se rend à Pékin pour des « consultations privées ». Le Vietnam s'engage à retirer ses troupes du Cambodge au plus tard en septembre, en échange d'un arrêt de l'aide militaire chinoise à la résistance cambodgienne, en particulier aux Khmers rouges.Du 25 au 27, Hun Sen, Premier ministre cambodgien, est reçu en Thaïlande. L […] Lire la suite
Du 6 au 8, le prince Sihanouk s'entretient à Fère-en-Tardenois, avec Hun Sen, Premier ministre de Phnom Penh. Le dirigeant nationaliste Son Sann se joint à eux. Il s'agit de la troisième série de négociations en France en moins d'un an destinée à trouver un règlement politique interne. Il est envisagé de tenir en 1989 un nouveau sommet, auquel les Khmers rouges seront invités. […] Lire la suite
Du 25 au 28, les trois factions de la résistance khmère, Hun Sen, chef du gouvernement provietnamien du Cambodge, et les émissaires du Vietnam se rencontrent lors d'une « réunion informelle » à Bogor en Indonésie pour tenter d'envisager une issue au conflit, en présence de représentants de l'A.S.E.A.N. (Association des nations de l'Asie du Sud-Est). Le prince Sihanouk, qui a démissionné le 10 de l […] Lire la suite
Le gouvernement vietnamien annonce le retrait du Cambodge, entre juin et décembre, de 50 000 soldats. Les forces vietnamiennes restantes – 40 000 selon Hanoi, 70 000 selon Washington – devraient ensuite être placées sous commandement cambodgien, avant d'être définitivement rapatriées en 1990 au plus tard. Cette décision est accueillie avec un certain scepticisme dans les capitales occidentales com […] Lire la suite
Les 20 et 21, le prince Sihanouk et le Premier ministre cambodgien Hun Sen se retrouvent à Saint-Germain-en-Laye pour tenter, comme un mois auparavant, d'envisager un règlement du problème cambodgien.Le 30, le prince Sihanouk annonce qu'il se retire de la coalition de la résistance cambodgienne qu'il préside depuis 1982 et qui réunit les sihanoukistes, les Khmers rouges et le Front de Son Sann. So […] Lire la suite
Le 2, le prince Norodom Sihanouk, ancien roi du Cambodge renversé en 1970, rencontre, à Fère-en-Tardenois près de Paris, Hun Sen, le Premier ministre du gouvernement provietnamien de Phnom Penh. L'objectif de cette première rencontre est de rechercher un règlement politique au conflit qui divise le Cambodge depuis l'invasion de l'armée vietnamienne en décembre 1978, invasion qui avait mis fin au r […] Lire la suite
La radio des Khmers rouges annonce le retrait de Pol Pot, le principal responsable des massacres commis par les Khmers rouges de 1976 à 1979, et son remplacement à la tête des forces armées par Son Sann, considéré comme un modéré. […] Lire la suite
Un communiqué, publié à Phnom Penh à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du Vietnam et du Laos avec le gouvernement cambodgien, annonce que « les forces volontaires du Vietnam poursuivront leurs retraits progressifs du Kampuchéa et achèveront leur retrait total en 1990 ». Le nombre de soldats vietnamiens au Cambodge s'élève à cent cinquante mille environ. Le gouvernement ca […] Lire la suite
Le 11, la base de Tatum, quartier général des forces de l'Armée nationale sihanoukiste (A.N.S.), sur la frontière khméro-thaïlandaise, est occupée par l'armée vietnamienne.Le 20, le prince Norodom Sihanouk affirme dans une déclaration au Monde que les forces de la résistance khmère sont cependant restées « pratiquement intactes ». […] Lire la suite
L'armée vietnamienne, forte de vingt mille soldats assistés d'une vingtaine de chars, occupe le camp de Phnom-Malai, quartier général des Khmers rouges, près de la frontière thaïlandaise. Des dizaines de milliers de réfugiés civils, qui vivaient sous le contrôle de la résistance, ont gagné la Thaïlande depuis le début de l'offensive lancée à la mi-décembre par les forces vietnamiennes. Après les c […] Lire la suite
Le 7, l'armée vietnamienne qui, depuis la mi-décembre, a intensifié sa lutte contre les troupes du Front national de libération du peuple khmer (F.N.L.P.K.) attaque leur base principale, le camp d'Ampil, considéré comme le symbole de la résistance non communiste et situé à la frontière du Cambodge et de la Thaïlande.Le 8, les forces vietnamiennes, fortes d'une trentaine de blindés et de plusieurs […] Lire la suite
Les principaux dirigeants du Kampuchea démocratique, coalition créée il y a un an et regroupant, sous l'autorité du prince Norodom Sihanouk, les forces politiques cambodgiennes opposées à l'actuel régime provietnamien, sont reçus en délégation officielle à Pékin avant de se rendre dans d'autres capitales du Sud-Est asiatique. À la suite de cette visite, qui renforce la position de Norodom Sihanouk […] Lire la suite
À partir du 30, et pendant une dizaine de jours, les forces militaires vietnamiennes, qui occupent le Cambodge, attaquent les bases de la résistance khmère à la frontière et jusque sur le territoire de la Thaïlande : il y aurait une centaine de morts.Les 4 et 5 avril, l'aviation thaïlandaise intervient et Bangkok dénonce auprès des Nations unies les actes d'agression délibérés du Vietnam contre sa […] Lire la suite
Les 22 et 23, la première conférence au sommet des pays indochinois depuis 1975 a lieu à Vientiane. Le Vietnam fait une légère concession à propos du Cambodge, en annonçant des retraits annuels de troupes, mais sans précision, et se déclare prêt, ainsi que le Laos et le Cambodge, à normaliser ses relations avec la Chine et les pays de l'A.N.S.E.A. (Association des nations du Sud-Est asiatique).Le […] Lire la suite
L'Assemblée générale des Nations unies se prononce sur un amendement présenté par le Vietnam demandant de ne plus reconnaître la délégation de la coalition tripartite du Kampuchéa démocratique comme représentant du Cambodge. L'amendement est repoussé par 90 voix contre 29 et 26 abstentions ce qui est un net progrès par rapport au vote de l'an dernier : 77 voix contre 37 et 31 abstentions. Les État […] Lire la suite
Le 9, un « gouvernement de coalition » antivietnamien est formé en zone « neutre libérée » : il est présidé par le prince Norodom Sihanouk, assisté de Khieu Samphan (Khmer rouge), vice-président et ministre des Affaires étrangères, et de Son Sann (Front national de libération du peuple khmer : F.N.L.P.K.), Premier ministre.Tandis que le 15, Nguyen Co Thach, ministre vietnamien des Affaires étrangè […] Lire la suite
Le 2, le plénum du Comité central décide de retirer à Pen Sovan, « pour des raisons de santé », les fonctions de secrétaire général du Parti populaire révolutionnaire, provietnamien, pour les confier à Heng Samrin, président du Conseil d'État. Pen Sovan, qui avait dû abandonner le commandement des armées en juin dernier, quitte aussi le poste de Premier ministre, qui échoit à Chan Si, alors vice-P […] Lire la suite
Le 4, les trois dirigeants de la résistance antivietnamienne se réunissent pour la première fois à Singapour afin de discuter de la formation d'un front uni contre les dirigeants actuels de la république populaire du Kampuchéa. Il s'agit du prince Sihanouk, ancien chef de l'État cambodgien, Son Sann, président du Front national de libération du peuple khmer (F.N.L.P.K.), et Khieu Samphan, Premier […] Lire la suite
Une conférence internationale se réunit à New York pour trouver une solution à l'imbroglio cambodgien. Le Vietnam, qui voit dans cette conférence « une nouvelle intrigue politique visant à abuser l'O.N.U. pour préparer d'autres actes d'ingérence dans les affaires du Cambodge », refuse d'y participer, de même que les pays du bloc soviétique, l'Inde et quelques pays non alignés.Au terme de débats di […] Lire la suite
L'ancien chef d'État cambodgien communique à l'A.F.P. le texte d'un mémorandum qu'il a remis à l'ambassade khmère rouge à Pyongyang et dans lequel il énumère les conditions auxquelles il accepterait une coopération avec les Khmers rouges contre Le Vietnam. Parmi ces conditions, on relève : l'aide matérielle de la Chine, un régime parlementaire, une enquête sur le sort de sa famille, la neutralisat […] Lire la suite