- (1)
Sz. Datner, Les évasions de léesclavage allemand (polonais), Varsovie, 1966, p. 19.
- (2)
H. Michel, La Guerre de léOmbre (La Résistance en Europe), Grasset, Paris, 1970, p. 183. Il reste que la véritable résistance des prisonniers de guerre céest la tentative déévasion é.
- (3)
W. Gora, Contribution à l’histoire de la coopération des partisans polonais et soviétiques dans les territoires polonais durant l’occupation nazie (pol.), Varsovie, 1958, p. 7. « En automne 1941 les évasions des camps de prisonniers de guerre soviétiques sont devenues très nombreuses. Souvent, ils réussissaient à s’échapper des camps avec les armes prises sur les nazis, et ils constituaient des groupes de combat ».
- (4)
Chil Grynszpan (1916-1947), évadé du camp des prisonniers de guerre juifs à Lublin 17. rue Lipowa), organisateur et chef d’un détachement de partisans juifs dans les forêts de Parczew (région de Lublin). Son détachement faisait partie du Bataillon de la Garde Populaire (Gwardia Ludowa, GL.) polonaise dénommé Holod (en 1944). Le capitaine Chil Grynszpan fut tué après la Libération.
Samuel Jegier, évadé du même camp de prisonniers de guerre que Grynszpan, fut ensuite organisateur et chef d’un autre détachement de maquis juifs dans la région de Lublin,
Dans le même district de Lublin. il y avait plusieurs détachements des partisans constitués d’évadés des ghettog et des camps (détachements portant les noms de Berek Joselewicz, de Bar-Kochba, etc.).
- (5)
Les évadés des ghettos du district de Radom (Kielce, Skarzysko, Szydlowiec, Radom, Ostrowiec, Kozienice, Czestochowa, Koniecpol, Sandomierz, etc.) ont constitué plusieurs détachements des partisans. L’un des plus connus parmi eux est le détachement portant le nom « Lwy » (Les Lions). Ce détachement, commandé par le souslieutenant Julian Ajzenman-Kaniewski (de Radom), combattait dans les forêts de la région de Kielce.
- (6)
Les évadés du ghetto de Bialystok ont constitué un détachement des maquisards, portant le nom de « Forojz » (En Avant), dans les bois de cette localité. Le détachement faisait partie du rassemblement partisan soviétique du général Kapusta.
- (7)
A. Souckever, Ghetto de Vilna (traduit par Ch. Brenasin), Cooped, Paris, 1950, p. 218. « Les vilnois s’étaient rassemblés dans deux bases qui étaient leurs positions de combat : sur le lac Narotch et dans la forêt Roudnitski (40 kilomètres de Vilna), où existaient déjà quatre groupes exclusivement juifs, composés d’anciens membres de l’Organisation de Partisans Unifiés (F.P.O.) échappés par les égouts ».
- (8)
H. Michel, Histoire de la Résistance (1940-1944), Presses Universitaires de France, Paris, 1950, p. 91; H. Michel. La Guerre de l’Ombre, op cit., p. 293. « Les recherches effectuées pour un petit maquis français ont montré que la plupart de ses membres étaient jeunes ; les réfractaires du S.T.O., venus de toutes les provinces, avaient été rejoints par des déserteurs de l’armée allemande (Alsaciens et Slovènes), des gendarmes en rupture de ban, des instituteurs, des ouvriers des villes voisines, des petits bourgeois, quelques cultivateurs, des Israélites étrangers et français ». Voir également Perotin, La composition sociale d’un maquis, in Revue d’Histoire de la Deuxième Guerre mondiale, janvier 1963.
- (9)
Le camp de Rawa Ruska était un camp de représailles de prisonniers de guerre français-soldats (Stalag 325) ; il y avait aussi des camps punitifs pour les officiers prisonniers de guerre, comme IVC-Colditz, XC-Lubek, VIIIB-Silberberg,
Pour Rawa Ruska voir : Francis Ambrière, Les grandes vacances 1939-1945, Les Editions de la Nouvelle France, Paris, 1946, pp. 286-287. L’ordre de l’O.K.W. de Berlin en date du 21 mars 1942; Pierre Gascar, Histoire de la captivité des Français en Allemagne (1939-1945), Gallimard, Paris, 1967, pp. 229-242; Sz. Datner, op cit., p. 47, note 9.
Il faut remarquer que les autorités allemandes ne respectaient pas en principe la Convention de Genève du 27 juillet 1929, excepté à l’égard des prisonniers de guerre alliés.
- (10)
R. Hoess, Mémoires du Commandant du camp d’Auschwitz (polonais), Varsovie, 1956, pp. 181-204; R. Hess, Le Commandant d’Auschwitz parle, (fr.), Julliard, Paris, 1959, pp. 225-247. « La solution finale » du problème juif dans le camp de concentration d’Auschwitz.
- (11)
En allemand : Die kleine und die grosse Postenkette.
- (12)
Au mois de mars 1941 il y avait environ 700 SS, en juin 1943 — environ 2000, en avril 1944 — 2590, en août de cette année — 3342. T. IwaszkO, Häftlingsfluchten aus dem Konzentratjonslager Auschwitz, in Hefte von Auschwitz n° 7, 1964.
- (13)
T. Iwaszko, Ibidem, p. 52. Tableau n° 5.
- (14)
Zeszyty Oswiecimskie (Cahiers d’Auschwitz) n° 3 et n° 4.
- (15)
Procès du commandant d’Auschwitz Birkenau, Rudolph Hoess. Inscription dans le registre de la Garde du camp de 1941.
- (16)
Procès de l’équipe du camp d’ Auschwitz-Birkenau (23 SS) à Francfort –sur-Ie-Main. Acte d’accusation.
- (17)
T. Iwaszko, op. cit., p. 51. Tableau n° 3.
- (18)
L’auteur du tableau général n’a pas dressé de tableau des évadés par professions, d’où l’impossibilité de procéder à une comparaison avec les professions des évadés juifs déportés de France.