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Novembre
21 novembre 2024 : Mandats d'arrêt de la CPI contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, ainsi que Mohammed Deif, chef des Brigades al Qassam (cf communiqué de presse de la CPI)
27 novembre 2011 : Cessez le feu entre Israël et le Hezbollah au Liban. Le conflit avait commencé le 8 octobre 2023 par une campagne de lancement de roquettes du Hezbollah sur les villages du nord d'Israël qui sont évacués depuis. Le 23 semptembre 2024, près de 11 mois plus tard, l'armée Israélienne avait commencé la riposte en bombardant le sud du Liban et les installations du Hezbollah. Le chef du Hezbollah, Nasrallah avait été éliminé le 27 septembre.
L’accord de trêve conclu entre Israël et le Hezbollah, sous l’égide des Etats-Unis et de la France, est entré en vigueur au Liban depuis 4 heures (3 heures à Paris). D’après le président américain Joe Biden, il a été conçu pour donner lieu à un arrêt permanent des hostilités entre les deux parties. Voici ce qu’il prévoit :
1er octobre 2024 : L'Iran attaque Israël en lançant entre 180 et 200 missiles balistiques. Les missiles sont pour la plupart interceptés et ne font qu'un mort, un palestinien de Cisjordanie atteint par un débris de missile.
"L'Iran vient de mener la plus grande attaque balistique jamais tentée dans l'histoire. Et Israël de faire une spectaculaire démonstration de la puissance de sa défense aérienne, même si le pays a bénéficié de l'aide des Etats-Unis et des forces alliées présentes en Méditerranée. Le 1er octobre, l'Iran a envoyé une salve de 200 missiles balistiques sur Israël, ce qui pourrait représenter entre 5 et 10 % de leur stock. Tirés depuis le sol iranien, ces missiles ont donc été capables de parcourir plus de 1.800 kilomètres en une vingtaine de minutes maximum." Anne Baueur pour Les echos
1er octobre 2024 : Attentat à Jaffa commis par deux terroristes des brigades Al-Qassam, originaires d'Hebron, armés d'un fusil d'assaut et d'un couteau. L'attentat à fait 7 morts et 9 blessés. Il est revendiqué par le Hama, qui revendique une action héroïque.
17 octobre : Israël annonce avoir éliminé Yehya Sinwar, chef du Hamas à Gaza et organisateur du pogrom du 7 octobre 2023.
Le lendemain, Khalil al-Hiya, "l'adjoint" de Sinwar, pleure le "grand leader national", "commandant de la bataille du Déluge d'al-Aqsa". Il affirme que les personnes enlevées ne seraient de retour qu'une fois "la guerre terminée et les prisonniers palestiniens libérés". De facto, il prolonge la guerre de Gaza et les destructions qui vont avec, ainsi que la détention des otages dont on ne sait s'il en reste des vivants. Jusqu'au- boutiste, le Hamas continue son attitude suicidaire, pour lui même ce qui n'est pas très grave, mais aussi pour la partie de la population gazaouie qui a su ou a pu rester en dehors de ce mouvement terroriste et de ses carnages.
1 septembre : Alors que les forces de l'armée israélienne approchent d'un tunnel dans Rafah où sont détenus des otages du Hamas, le mouvement terroriste exécute froidement 6 d'entre eux à bout portant. Ce sont Carmel Gat, Eden Yerushalmi, Hersh Goldberg-Polin, Alexander Lobanov, Almog Sarusi et Ori Danino, tous enlevés le 7 octobre et détenus dans des conditions innommables avec quasiment pas de possibilité de se tenir debout, peu d'eau, peu de nourriture et aucune lumière. A ce jour , il reste possiblement 64 otages encore en vie aux mains de l'organisation terroriste qui a dirigé Gaza pendant ces 17 dernières années.
11 septembre 2024 : Sans être encore un membre à part entière de l'ONU, la Palestine qui a un statut d'observateur au sein de l'Assemblée de l'ONU obtient le droit de soumettre des propositions et des amendements. Elle siège dorénavant parmi les nations, installées par ordre alphabétique au sein de l'assemblée comme "State of Palestine".
12 septembre 2024 : Le commandant de l’unité 8200, le brigadier général Yossi Shariel, a annoncé sa retraite : « Je n’étais pas à la hauteur. »
17 septembre 2024 : Une opération d'élimination des cadres du Hezbollah libanais est attribuée aux services secrets israéliens. Ceux-ci ont activé à distance des beepers, un mode de communication utilisé par le Hezbollah, pour les faire exploser. L'opération extrêmement ciblée fait 11 morts, 4000 blessés dont 400 sont dans un état critique. Selon le journal Al-Hadath, 500 auraient perdu la vue. L'ambassadeur d'Iran au Liban a lui aussi été touché, ce qui prouve s'il le fallait (Le Hezbollah est une émanation politique, militaire et financière de l'Iran) qu'il était dans la boucle des messages internes des cadres du Hezbollah.
En un an, le Hezbollah a envoyé 8000 missiles sur Israël, fait 43 morts (dont 12 enfants) et 270 blessés. 280 incendies résultent de ses tirs. 100 000 personnes ont du quitter le nord d'Israël pour se prémunir des tirs sur les zones civiles israélienne de l'armée terroriste islamiste du Hezbollah.
38 ans jour pour jour auparavant, le 17 septembre 1986, avait lieu l'attentat rue de Rennes aux magasins Tati à Paris. Le Hezbollah, qui lui ne visait que des civils, avait fait 7 morts et 55 blessés. L'attentat a été réalisé par un sous groupe du Hezbollah nommé "Comité de solidarité avec les prisonniers politiques arabes et du Proche-Orient". Il était le dernier d'une suite de quatorze attentats commencée fin 1985 aux Galeries Lafayette qui auront fait au total 14 morts et 303 blessés
18 septembre 2024 : Nouvelle vague d'explosions au Liban. Cette fois ce sont les talkie-walkie du Hezbollah qui sont piégés. Le bilan des deux jours s'élèvent à 37 mors et 3539 blessés
18 septembre 2024 : L'Assemblée générale de l'ONU, réunie en session extraordinaire d'urgence, vote à la demande la Palestine, une résolution qui " exige qu’Israël s’acquitte sans délai de toutes ses obligations juridiques en vertu du droit international, notamment celles stipulées par la Cour internationale de Justice, notamment : en retirant toutes ses forces militaires du territoire palestinien occupé, y compris de son espace aérien et de son espace maritime ; en mettant fin à ses politiques et pratiques illicites, notamment en cessant immédiatement toute nouvelle activité de colonisation, en évacuant tous les colons du Territoire palestinien occupé et en démantelant les parties du mur construites par Israël qui se trouvent dans le Territoire, et en abrogeant toutes les lois et mesures créant ou maintenant la situation illicite ". La résolution recueille 124 votes pour (dont la France) , 14 contre et 43 abstentions.
22 septembre : "Le front libano-israélien s’est embrasé ce dimanche avec des centaines de roquettes tirées par le Hezbollah sur le nord d’Israël et des dizaines de raids aériens israéliens menés au Liban. Trois personnes ont été tuées depuis ce matin dans le sud du Liban et plusieurs autres ont été blessées. La coordinatrice spéciale des Nations unies au Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, a prévenu que « la région est au bord d'une catastrophe imminente » ( RFI)
24 septembre 2024 : Après un an de bombardements et de menaces du Hezbollah, Israël lance une offensive de grande envergure au Liban. Le bilan de la première journée s'élève à 500 morts et 1600 blessés. Des populations de la zone contrôlée par le Hezbollah fuient au nord vers la zone chrétienne. Israël estime avoir neutralisé en une journée 50% des capacité militaires du Hezbollah en visant 1600 sites de l'organisation terroriste au pouvoir au Sud Liban. Les commentateurs qui n'avaient pas réagi lorsque le Hezbollah sur les 11 derniers mois avaient envoyé 8800 roquettes sur les populations civiles dénoncent déjà un nouveau Gaza, le sommet de l'horreur. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, lui aussi muet sur les bombardements du Hezbollah depuis le 7 octobre 2023 réagit vivement : " Le secrétaire général est très sérieusement inquiet par l'escalade de la situation le long de la frontière. Il est très préoccupé par le grand nombre de victimes civiles. Il n’y a pas de solution militaire qui aujourd’hui rendrait un pays plus sûr "
27 septembre : Elimination d'Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, dans son bunker à Beyrouth, par les Israéliens.
28 septembre 2024 : Israël réplique à un tir de missile Houthis sur Tel-Aviv en bombardant le port yéménite et la centrale électrique de Hodeïda. "Les centrales électriques et un port maritime" ciblés étaient "utilisés par les Houthis pour "transférer des armes iraniennes dans la région et des fournitures pour les besoins militaires", a ajouté un porte-parole de l'armée, David Avraham,"
30 juillet 2024 : Assassinat à Téhéran du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh. L'élimination du terroriste est attribuée à Israël qui confirme avoir éliminé un commandant du Hamas sans le citer. Haniyeh est celui qui affirmait vouloir refaire autant de 7 octobre qu'il est possible.
10 Mai 2024 : À l’occasion de la reprise de sa dixième session extraordinaire d’urgence, l’Assemblée générale a voté, à une très large majorité, une résolution en faveur de l’admission de l’État de Palestine en tant que Membre de plein droit de l’ONU. Adoptée par 143 voix pour, 9 voix contre (Argentine, États-Unis, Hongrie, Israël, Micronésie, Nauru, Palaos, Papouasie-Nouvelle-Guinée et République tchèque) et 25 abstentions, la résolution recommande ainsi au Conseil de sécurité de « réexaminer favorablement » cette question, suite au veto du 18 avril des États-Unis.
Par ce texte, l’Assemblée générale rehausse également le statut d’État observateur de l’État de Palestine en décidant « à titre exceptionnel et sans que cela constitue un précédent », d’adopter plusieurs modalités pour la participation de l’État de Palestine à ses sessions et travaux à compter de sa soixante-dix-neuvième session.
Parmi ces droits et privilèges supplémentaires, on peut citer le droit de siéger parmi les États Membres par ordre alphabétique; le droit de déposer des propositions et des amendements, de les présenter et de s’en porter coauteur; le droit de présenter des motions d’ordre; et le droit de réponse au sujet des positions d’un groupe.
Le texte précise en outre que l’État de Palestine, en sa qualité d’État observateur, « n’a pas le droit de vote à l’Assemblée générale ni le droit de présenter sa candidature aux organes de l’ONU ».
(https://press.un.org/fr/2024/ag12599.doc.htm)
1er avril 2024 : L'attaque d'une annexe consulaire iranienne à Damas (Syrie) est attribuée à Israël. Au moins seize personnes sont tuées dont le commandant en chef de la force Al-Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique, le général de brigade Mohammad Reza Zahedi.
Le corps des gardiens de la révolution, les Pasdarans —, est une organisation paramilitaire de la république islamique d'Iran dépendant directement du Guide de la révolution, le chef de l'État iranien. L'organisation est classée comme terroriste par les Etats-Unis et l'Arabie Saoudite. L'UE malgré une demande en janvier 2023 ne l'a pas fait.
La force Al-Qods, composée d'environ 15000 hommes, est active dans une quinzaine de pays, et est chargée des renseignements et de la "guerre non conventionnelle" (terrorisme par exemple). Al-Qods est le nom arabe de Jérusalem que le régime iranien veut prendre.
La destruction de l'annexe consulaire fait 11 morts dont 7 Pasdarans. Parmi eux le commandant de la Force Al-Qods pour la Syrie et le Liban, le général Mohammad Reza Zahedi, ainsi qu’un autre haut gradé de cette unité, Mohammad Hadi Haji Rahimi.
4 avril 2024 : L'Iran réplique avec force suite à la destruction de l'annexe consulaire de Damas. Elle lance 300 missiles et drones contre Israël (170 drones, 110 missiles balistiques et 30 missiles de croisière). Les missiles balistiques volent à haute altitude avant de retomber sur la cible. Un missile emporte 450 kg d'explosif. Le dispositif de défense israélien, aidé par l'armée américaine, saoudite et jordanienne, permet d'intercepter 99% des tirs. Seule une fillette arabe dans le Neguev est grièvement blessée à l'issue de cet acte de guerr.
C'est la première attaque directe de l'Iran vers Israël. C'est aussi malgré son peu de succès, la plus grande attaque simultanée de missiles jamais réalisée.
« L'affaire peut être considérée comme close », a annoncé la mission iranienne à l'ONU dans un message posté trois heures après le début de son opération. Mais, a-t-elle aussitôt prévenu, « si le régime israélien commettait une nouvelle erreur, la réponse de l'Iran serait considérablement plus sévère » (La tribune)