- 31 personnes dont 27 civils israéliens et étrangers ont été tués dans des attentats terroristes commis par des terroristes palestiniens ou arabes israéliens en Israël ou en Cisjordanie.
- Trois autres soldats ont été tués dans des attaques dirigées contre des troupes, et un commando de police a été tué lors d’affrontements avec des tireurs palestiniens dans une opération en Cisjordanie.
- les attentats en 2022 ont fait 129 blessés
- Plus de 165 Palestiniens auraient été tués dans le cadre de la vaste offensive antiterroriste de l'armée, qui affirme que l’écrasante majorité des personnes tuées avaient mené des attentats ou affronté les forces de sécurité. Tsahal a enregistré environ 300 fusillades ou tentatives de fusillades contre des civils et soldats israéliens en Cisjordanie cette année, contre seulement 91 l’année dernière.
(Selon des sources israéliennes, 66 attaques terroristes ont été déjouées sur la seule période allant de mi-mars au 6 mai 2022 et plus de 500 individus soupçonnés d'activités terroristes ont été arrêtés)
Cette année, plusieurs morts ont eu lieu dans des circonstances contestées, Tsahal ayant initialement déclaré qu’un suspect cherchait à commettre un attentat, alors que des témoins oculaires palestiniens avaient contesté et affirmé le contraire.
Dans certains cas, l’armée est revenue sur ses affirmations initiales et a discrètement libéré les suspects liés aux tentatives d’attentats présumées, comme dans le cas de la mort de Fulla Masalma, 15 ans, en novembre.
- On observe une radicalisation de plus en plus nette des jeunes des implantations avec comme indicateur, le nombre d'attaques d'Israéliens contre des Palestiniens qui est en hausse exponentielle. 840 agressions ont été comptabilisées en 2022 contre 446 en 2021 , soit une augmentation de près de 100 % , et 353 en 2020.
"M. Hamouri avait été emprisonné en Israël entre 2005 et 2011 pour sa participation supposée à la tentative d’assassinat d’Ovadia Yossef, ancien grand rabbin d’Israël et fondateur du parti ultra orthodoxe Shass. Il a été libéré peu avant le terme de sa peine, dans le cadre d’un échange de prisonniers ayant permis la libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit".
1er décembre : L'Unrwa déplore la découverte d'un tunnels du Hamas creusés sous une école. Ce n'est pas la première fois, d'autres tunnels avaient été découverts en 2021 avec des lance-roquettes, en 2020 et en 2017. Le Hamas continue sa politique de boucliers humains en utilisant des lieux de scolarisation d'enfants.
Parmi les blessés de l’attaque terroriste figure une femme enceinte de 35 ans qui a été touchée alors qu’elle était assise dans une voiture à proximité. Elle a dû accoucher en urgence et le nouveau-né était dans un état grave mais stable.
Parmi les blessés se trouvent également quatre membres d’une famille ultra-orthodoxe de la communauté Satmar venus des États-Unis en visite touristique. Les parents, le fils et la fille attendaient un taxi à un arrêt de bus lorsqu’ils ont été touchés près du tombeau du roi David.
"Les forces israéliennes ont élargi leur offensive contre le Jihad islamique, samedi 6 août, en annonçant l’arrestation de dix-neuf membres de cette organisation armée en Cisjordanie et en lançant de nouvelles frappes dans la bande de Gaza. Les autorités de l’enclave palestinienne ont fait état de quinze morts, dont une fillette de 5 ans et un chef du groupe armé, et de 125 blessés." Le Monde
Selon Oded Basiok, le chef de la direction des opérations de l’armée « la haute direction de l’aile militaire du Jihad islamique à Gaza a été neutralisée ». Une vingtaine de membres du JIP ont été arrêtés dans la nuit par les forces de sécurité israéliennes en Cisjordanie.
Selon i24news, "moins de la moitié des personnes tuées à Gaza pendant l'opération israélienne "Aurore" au début du mois étaient liées à des groupes terroristes palestiniens, selon une analyse publiée la semaine dernière par le Centre d'information Meir Amit Intelligence and Terrorism Information (ITIC).
Au cours de l'opération anti-terroriste menée par Tsahal pour éliminer des chefs du Jihad islamique à Gaza, l'organisation palestinienne a lancé plus de 1.000 roquettes en direction du territoire israélien.
Sur les 49 victimes examinées par l'institut de recherche israélien, 12 étaient affiliées au Jihad islamique palestinien et cinq à la faction du Hamas au pouvoir à Gaza. Six autres personnes étaient liées au parti politique Fatah et une au Front démocratique pour la libération de la Palestine.
Les 25 autres victimes seraient des personnes non affiliées aux groupes terroristes ou des civils.
Selon l'ITIC, 38 personnes ont été tuées par des frappes aériennes israéliennes et 11 par des roquettes palestiniennes qui sont retombées à Gaza. Quatre des personnes tuées par un tir de roquette raté seraient affiliées à des organisations terroristes, et le reste à un groupe palestinien.
Le porte-parole de l'armée israélienne, le brigadier-général Ran Kochav, a déclaré que 26 civils étaient décédés au cours du conflit - 11 dans des frappes aériennes israéliennes et au moins 15 à cause de roquettes du Jihad islamique.
En début de semaine, Haaretz a cité "plusieurs sources de défense" affirmant que cinq enfants du camp de réfugiés de Jabalia, à Gaza, avaient été tués par une frappe aérienne israélienne, alors que plusieurs officiers israéliens avaient déclaré que le Jihad islamique était responsable. Tsahal a ouvert une enquête"
Naftali Bennett déclare : "Je n’ai pas l’intention de me présenter aux prochaines élections, mais je resterai un soldat loyal de ce pays, que j’ai servi toute ma vie en tant que soldat, officier, ministre et Premier ministre ».
"Ce sont néanmoins des questions nationalistes et idéologiques qui ont finalement séparé les partis de la coalition. En difficulté depuis qu’elle avait perdu sa majorité d’un siège au mois d’avril, l’alliance au pouvoir avait terminé sur une minorité de 59 sièges et un certain nombre de législateurs avaient même occasionnellement voté en sa défaveur, même s’ils y siégeaient eux-mêmes. " (Times of Israël)
18 juin : Des roquettes sont envoyées de Gaza vers Israël qui les intercepte. L'armée israélienne réplique en bombardant "un site de fabrication d'armes du Hamas ainsi que trois postes militaires du Hamas".
13 juin : Israël demande à ses ressortissants situés en Turquie de quitter rapidement le pays, suite à des attentats déjoués contre des touristes israéliens fomentés par les autorités iraniennes.
7 juin : un rapport du conseil des droits de l'homme de l'Onu défend la thèse de la "faute" d'Israël dans le conflit israélo-palestinien. La Commission qui a écrit ce rapport déclare que l'occupation et la discrimination sont les principales causes des tensions récurrentes, de l'instabilité et de la nature prolongée du conflit dans la région.
Le rapport est condamné par 21 pays dont les USA, l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Autriche, le Canada, les Pays-bas, la Bulgarie et la Hongrie
Pour l'ambassadrice américaine Michèle Taylor, "La nature de la Commission d'enquête établie en mai dernier est une nouvelle démonstration de l'attention disproportionnée accordée à Israël de longue date au sein du Conseil, et que celle-ci doit cesser..Nous continuons de croire que cet examen systématique doit cesser, et que le Conseil doit répondre à toutes les préoccupations en matière de droits humains de manière impartiale, quel que soit le pays"
Le ministre des Affaires étrangères Yaïr Lapid déclare pour sa part qu' "aujourd'hui est un jour de changement au Conseil des droits de l'homme...un jour où la morale triomphe de l'hypocrisie."
12 mai : Selon l'ONG "shalom a'chav", le gouvernement aurait autorisé la construction de 4000 logements en Cisjordanie répartis en 1636 autorisations préalables et 2700 autorisations définitives.
«Nous sommes profondément préoccupés par la décision du Conseil israélien de planification d'avancer des plans pour la construction de plus de 4000 unités de logement en Cisjordanie. Nous demandons aux autorités israéliennes de revenir sur cette décision», écrivent les ministres des Affaires étrangères de ces quinze pays dans un communiqué commun. Ils demandent aux Israéliens de «ne pas procéder aux démolitions ou aux expulsions prévues, notamment à Masafer Yatta».
« Nous essayons de comprendre exactement ce qu’il s’est passé », a déclaré le ministre de la défense, Benny Gantz, sans privilégier une piste plutôt que l’autre. Washington a demandé une enquête « transparente », conjointe entre Israéliens et Palestiniens. Shireen Abu Akleh est aussi citoyenne américaine. Selon un légiste palestinien, la journaliste a été atteinte « à grande vitesse » à la tête. M. Gantz a demandé à l’Autorité palestinienne de transmettre la balle, ce que les autorités de Ramallah ont refusé de faire (LeMonde).
Les violences policières lors des obsèques de la journaliste attirent une nouvelle fois sur Israël des condamnations internationales. Des images montrant des policiers frappant à coup de matraque les porteurs de cercueil émeuvent notamment. La police explique sans convaincre que des émeutiers s'étaient glissés parmi eux. Elle ajoute qu'elle a agi suite aux sommations non respectées d'enlever les drapeaux palestiniens du cortège et du cercueil.
D'après un communiqué de la police, des "émeutiers ont empêché les membres de la famille de charger le cercueil dans un corbillard pour se rendre au cimetière, comme convenu avec la famille (...) La foule a refusé de remettre le cercueil dans le corbillard et la police est intervenue pour l'empêcher de le prendre. Durant l'émeute déclenchée par la foule, des bouteilles en verre et d'autres objets ont été jetés".
11 mai : la cour suprême reconnait que la région de Massafer Yatta, coin désertique de 3000 hectares dans le désert de Judée est un ancien champ de tir de l'armée et autorise la construction d'habitations sur ce territoire au sud de la Cisjordanie. "Massafer Yatta est isolée du reste de la Cisjordanie. La route pavée la plus proche est à une heure en voiture, et quelques maisons seulement sont reliées au réseau électrique, les bédouins sur place recourant souvent aussi aux panneaux solaires. ". 12 villages de bédouins y sont installés et risquent d'en être expulsés. Ça avait déjà été le cas en 1999 avant d'être autorisés à y revenir.
Selon le juge David Mintz , l'examen de photographies aériennes donne raison à l'armée, et les habitants "n'ont pas réussi à prouver" qu'ils vivaient de façon permanente dans la région avant qu'elle ne soit déclarée champ de tir en 1980.
11 mai : Le parti Raam avait annoncé cesser son soutien à la coalition gouvernementale, ouvrant le possibilité d'une dissolution de la Knesset. Mais Mansour Abbas, le président du parti Raam annonce qu'il il a été décidé que la faction accorderait "une nouvelle chance" au gouvernement déclarant : "Nous sommes entrés dans la coalition pour apporter une solution aux nombreuses adversités de la société arabe: le logement, le coût de la vie, les autorités locales et bien sûr les difficultés liées au Néguev".
Le Likoud a du coup retiré la proposition de dissolution qu'il avait soumis au vote en lecture préliminaire, écartant à ce jour la dissolution redoutée.
8 mai : attaque d'un policier de 24 ans à la porte de Damas à Jérusalem par un palestinien. Le terroriste , un arabe de 20 ans, originaire de la région de Ramallah, entré illégalement en Israël, est blessé par balles par le force de l'ordre.
5 mai : nouvelle attaque terroriste à Elad, près de Tel-Aviv faisant 3 morts et 3 blessés graves.
5 mai : nouveaux heurts sur l'esplanade des mosquées / mont du temple faisant 300 blessés.
29 avril : des heurts entre manifestants arabes et policiers israéliens font 42 blessés légers.
29 avril : attaque terroriste à l'entrée d'Ariel. Un garde est tué à l'entrée de l'implantation par deux hommes qui s'enfuient en voiture. Comme à son habitude le Hamas salue 'l'attaque héroïque'.
24 avril : une roquette tirée du Liban explose sans faire de victime sur le kibboutz Matzuva dans le nord d'Israël. Le tir n'est pas revendiqué. Les israéliens répondent en tirant sur le territoire libanais.
22 avril : Nouveaux affrontements sur l'esplanade à Jérusalem. On dénombre une trentaine de blessés au lever du jour.
20 avril : Alors que des religieux juifs, à l'occasion de la bénédiction annuelle des Cohanim, déclarent vouloir venir prier sur l'esplanade des mosquées / mont du temple malgré l'accord de 1967, des palestiniens continuent les actions violentes pour "défendre Al-Aqsa" à coup de jets de pierre. Une seconde roquette est tirée depuis Gaza dans la soirée sur Sderot. L'armée israélienne réplique dans la nuit "en ciblant des positions militaires et l'entrée d'un tunnel menant à un complexe souterrain où sont entreposés des produits chimiques utilisés pour propulser les roquettes". Quatre autres roquettes sont tirées sur Israël dans la nuit. Les conditions d'un embrasement semblable à celui du moi de mai 2021 sont à ce jour à peu près réunies.
18 avril : Tir de roquette non revendiqué sur Israël depuis Gaza - La roquette est interceptée. C'est le premier tir depuis janvier 2022.L'armée réplique en visant un dépôt d'arme à Gaza.
17 avril : vague de violence sur l'esplanade des mosquées/Mont du temple. Des émeutiers arabes lancent des pavés sur des juifs religieux qui entendant aller prier sur l'esplanade. Les accrochages entre les émeutiers dont une partie est retranchée dans la mosquée Al-Aqsa et les forces israéliennes ont fait une vingtaine de blessés.
15 avril : accrochages en cette période de Ramadan entre les émeutiers Palestiniens et le forces de l'ordre israéliennes sur l'esplanade des mosquées / Mont du Temple.
On compte 150 blessés parmi les palestiniens. La France, l’Irlande, la Chine, la Norvège et les Emirats arabes unis demandent la tenue d'une réunion du conseil de sécurité de l'Onu sur ce sujet.
Le parti Raam, parti islamiste qui appartient à la coalition au pouvoir annonce geler toute participation au gouvernement et à la Knesset pour deux semaines.
7 avril : terrorisme - nouvel attentat à Tel- Aviv rue Dizengoff. L'assaillant fait trois morts et une quinzaine de blessés en tirant au hasard sur la terrasse du Café Ilka. Encore une fois le Hamas salue "l'action héroïque" du tueur.
Raed Hazem, le terroriste est un palestinien de 28 ans originaire de Jenine. Il est abattu par les forces de l'ordre au petit matin près d'une mosquée de Jaffa.
6 avril : Idit Silman démissionne du gouvernement. Idit Silman, du parti Yamina, est la présidente de la coalition qui a amené Naftali Bennett au pouvoir. Avec sa démission le gouvernement perd la majorité à la Knesset, après 10 mois de gouvernement. Cette démission intervient à la suite de désaccords sur l'introduction de levure dans les hôpitaux lors de la fête de Pessah, qu'elle souhaitait interdire. Plus généralement, Idit Silman fait état de profonds désaccords avec le gouvernement sur l'identité juive. Le gouvernement ne peut s'appuyer dorénavant que sur seulement 60 voix sur les 120 que compte la Knesset. Il lui manque donc une voix pour obtenir la majorité. Inversement, le Likoud de Benyamin Netanyahu n'a besoin que d'une voix pour obtenir la dissolution de la Knesset.