Le premier village est édifié au début de la période Perse Achéménide vers 550.

 

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Il connut un essor au cours de la période Hellénistique sous les Séleucides, mais en restant toutefois de taille assez petite.

Pour s’être rallié à lui après la bataille navale d’Actium, sur la côte occidentale de la Grèce, le premier empereur romain (Octave) Auguste, fils adoptif de Jules César, récompensa Hérode en 29 av. J.-C. en lui donnant des villes.

Ces villes sont Gadara (près d'Irbid en Jordanie) , Hippos (à 2 km de Tibériade) , Samarie (Shomron) et sur le littoral les villes de Gaza, Anthédon, Jopé (Jaffa) et la Tour de Straton (future Césarée Maritima

 
Epoque hérodienne et romaine
 

À l’origine le site était un petit port Phénicien connu sous le nom de Tour de Straton ( Stratonos Pyrgos). Hérode le transforma en une des plus grandes villes de Palestine avec Jérusalem, dont le nombre d'habitants a pu atteindre 125 000.

Césarée, fondée par Hérode le Grand au Ier siècle avant notre ère, est l’une des réalisations architecturales et urbaines les plus remarquables de l’Antiquité. Cette ville portuaire, située sur la côte méditerranéenne d’Israël, incarne à la fois le génie d’Hérode et l’influence de Rome dans la région. Elle est devenue un symbole de pouvoir, de prospérité et d’innovation, dont les vestiges continuent de fasciner archéologues et visiteurs.

 
 
 
1. La fondation de Césarée par Hérode le Grand
 

Hérode le Grand, roi de Judée sous protectorat romain, est connu pour ses projets de construction ambitieux. Vers 22 avant J.-C., il entreprend la création d’une ville portuaire sur le site d’une ancienne cité phénicienne appelée Straton. Cette nouvelle ville, qu’il nomme Césarée en l’honneur de l’empereur Auguste, est conçue comme un hommage à Rome et une démonstration de la loyauté d’Hérode envers l’Empire.

 Le choix de l’emplacement est stratégique : située entre Jaffa et Dor, Césarée bénéficie d’une position clé sur la route commerciale méditerranéenne. Hérode y voit l’opportunité de créer une ville moderne, dotée d’infrastructures de pointe pour l’époque. Le projet est colossal et mobilise des ressources considérables, tant humaines que matérielles.

 
2. Le port de Césarée : un chef-d’œuvre d’ingénierie
 
 

L’une des réalisations les plus impressionnantes d’Hérode est le port de Césarée, appelé Sebastos (en grec, « Auguste »). Ce port artificiel, construit en utilisant des techniques innovantes, est considéré comme l’un des plus grands exploits d’ingénierie de l’Antiquité. Pour créer des fondations solides dans une zone marécageuse, les ingénieurs d’Hérode ont utilisé des caissons en béton immergés, une méthode révolutionnaire pour l’époque.

 

Le port de Césarée qui fut construit par Hérode était l’une des plus grandes merveilles du génie de son temps. Il est le premier grand projet avec des constructions mise sous l’eau. La longueur de la rive Sud pour briser les vagues est de 500 mètres. Le plus gros bloc de pierre mesure 5,50 m. x 1,25 m. x 1,25 m. et pèse plus de 20 tonnes. Le plus grand bloc de béton est 11,50 m. x 15 m. x 2,40 m. Les blocs de béton furent créés avec une forme flottant sur l’eau qui était comblée avec du béton, lorsqu’elle était remplie, elle coulait sur place et le béton durcissait sous l’eau. (Antikforever)

 
Le port de Sebastos comprenait un grand bassin intérieur, des jetées, des entrepôts et un phare monumental. Il pouvait accueillir des navires de commerce et de guerre, faisant de Césarée un hub maritime essentiel en Méditerranée orientale. Le port rivalisait avec ceux d’Alexandrie et d’Antioche, renforçant la position économique et stratégique de la ville.
 
 
 
L'enfouissement du port est en partie un mystère, la montée des eaux ne suffisant pas à l'expliquer  - Lire la suite >>
 
3. Les monuments hérodiens
 
Outre le port, Hérode a doté Césarée de monuments grandioses, témoignant de sa volonté de créer une ville à la hauteur des standards romains. Parmi les édifices les plus remarquables figurent :
 

- Le théâtre : Situé face à la mer, ce théâtre pouvait accueillir environ 4 000 spectateurs. Il était utilisé pour des représentations théâtrales, des concerts et des événements publics. Aujourd’hui, il est partiellement restauré et accueille encore des spectacles.

 

 - L’hippodrome

 

Cet immense stade, long de 450 mètres, était dédié aux courses de chars et autres compétitions sportives. Il pouvait accueillir jusqu’à 10 000 spectateurs et était un lieu de divertissement populaire.

 

 

- Le temple d’Auguste

 

Érigé en l’honneur de l’empereur Auguste, ce temple symbolisait la loyauté d’Hérode envers Rome. Il dominait la ville et était visible depuis la mer, rappelant aux visiteurs la puissance de l’Empire.

 

- Les aqueducs

 

Pour alimenter la ville en eau, Hérode a fait construire un réseau d’aqueducs acheminant l’eau depuis les sources du Mont Carmel. Ces aqueducs, dont certains sont encore visibles aujourd’hui, témoignent de l’ingéniosité des architectes antiques.

 

- Le théatre romain

 
4. Césarée sous la domination romaine
 
Après la mort d’Hérode en 4 avant J.-C., Césarée est devenue la capitale administrative de la province romaine de Judée. Les gouverneurs romains y résidaient, et la ville abritait une garnison militaire importante. C’est à Césarée que Ponce Pilate, préfet de Judée, a pris des décisions cruciales, notamment celle de condamner Jésus de Nazareth à la crucifixion.
 
La ville a prospéré sous la domination romaine, devenant un centre culturel et économique majeur. Elle attirait des marchands, des artistes et des intellectuels de tout l’Empire. Les fouilles archéologiques ont révélé des rues pavées, des bains publics, des villas luxueuses et des inscriptions en latin et en grec, témoignant de la richesse et de la diversité de la population.
 
5. événements historiques marquants
 
Césarée a été le théâtre d’événements historiques majeurs, notamment pendant la révolte juive contre Rome (66-70 apr. J.-C.). La ville, symbole du pouvoir romain, est devenue un enjeu stratégique. Après un long siège, les Romains, dirigés par Titus, ont repris Césarée en 70 apr. J.-C., marquant la fin de la révolte et la destruction du Second Temple de Jérusalem.
 
Césarée à l’époque hérodienne et romaine incarne l’ambition, l’innovation et la puissance.
 
 
 
Epoque byzantine
 
L’époque byzantine marque un âge d’or pour Césarée, tant sur le plan culturel que religieux. Après les bouleversements de la période romaine, la ville devient un centre majeur du christianisme primitif et un foyer intellectuel de premier plan. Cette période, qui s’étend du IVe au VIIe siècle, voit Césarée s’épanouir sous l’influence de l’Empire byzantin, avant de connaître un déclin progressif face aux invasions et aux changements politiques. Cette notice explore l’histoire et le patrimoine de Césarée à l’époque byzantine, en mettant en lumière ses réalisations architecturales, son rôle religieux et son héritage culturel.
 
 
1. La transition vers l’Empire byzantin
 
La période byzantine commence avec la division de l’Empire romain en 395 apr. J.-C., lorsque Césarée devient une ville de l’Empire romain d’Orient, également appelé Empire byzantin. Cette transition s’accompagne de profonds changements politiques, religieux et culturels. Le christianisme, qui était auparavant persécuté, devient la religion officielle de l’Empire sous Constantin le Grand (r. 306-337). Césarée, déjà un centre administratif et culturel important, se transforme en un bastion de la foi chrétienne.
 
La ville bénéficie de la stabilité relative apportée par l’Empire byzantin, qui favorise le développement des infrastructures et des institutions religieuses. Césarée devient le siège d’un évêché et attire des figures majeures du christianisme, dont Eusèbe de Césarée, l’un des premiers historiens de l’Église. Cette période est également marquée par une intense activité intellectuelle, faisant de Césarée un centre de savoir et de théologie.
 
 
2. Eusèbe de Césarée : Une figure centrale
 
Eusèbe de Césarée (v. 265-339) est sans doute la figure la plus emblématique de Césarée à l’époque byzantine. Évêque de la ville et proche de l’empereur Constantin, Eusèbe a joué un rôle clé dans la diffusion du christianisme et la préservation des textes sacrés. Son œuvre la plus célèbre, l’*Histoire ecclésiastique*, est une source inestimable pour comprendre les premiers siècles du christianisme.
 
 
 
Eusèbe a également contribué à la formation de la doctrine chrétienne, notamment lors du concile de Nicée en 325, où il a défendu l’orthodoxie face à l’arianisme. Sous son influence, Césarée est devenue un centre théologique de premier plan, attirant des érudits et des étudiants de tout l’Empire. La bibliothèque de Césarée, fondée par Origène au IIIe siècle et enrichie par Eusèbe, était l’une des plus importantes de l’Antiquité, abritant des manuscrits bibliques et des œuvres philosophiques.
 
 
 
3. Le patrimoine architectural byzantin
 
L’époque byzantine a laissé à Césarée un riche patrimoine architectural, témoignant de la prospérité et de la ferveur religieuse de la ville. Les fouilles archéologiques ont révélé des églises, des mosaïques et des bâtiments publics qui illustrent l’importance de Césarée durant cette période.
 
- la syngaogue
 
 
Découverte dans les années 40, elle daterait de la période byzantine, il y a 1500 ans. Lire la suite...
 
 
- Les églises byzantines
 
 
Plusieurs églises ont été construites à Césarée, reflétant son statut de centre religieux. La plus célèbre est la cathédrale byzantine, dédiée à saint Paul. Cette église, située près du port, était un lieu de pèlerinage important. Ses vestiges, notamment des colonnes et des chapiteaux sculptés, témoignent de la grandeur de l’architecture byzantine.
 
- Les mosaïques : Les mosaïques byzantines de Césarée sont parmi les plus belles découvertes archéologiques de la région. Elles ornaient les sols des églises et des maisons privées, représentant des motifs géométriques, des scènes bibliques et des symboles chrétiens. Une mosaïque particulièrement remarquable, découverte dans une villa byzantine, représente une inscription grecque mentionnant le nom du propriétaire et une bénédiction chrétienne.
 
- Les aqueducs et les bains publics : Les infrastructures romaines, comme les aqueducs, ont été entretenues et améliorées à l’époque byzantine. Les bains publics, lieux de sociabilité et d’hygiène, ont également été rénovés, intégrant des éléments décoratifs typiquement byzantins.
 
 
4. La vie quotidienne à Césarée byzantine
 
La prospérité de Césarée à l’époque byzantine se reflète dans la vie quotidienne de ses habitants. La ville était un centre commercial animé, où se croisaient marchands, pèlerins et érudits. Le port, hérité de la période romaine, continuait de jouer un rôle clé dans les échanges méditerranéens.
 
Les habitants de Césarée vivaient dans des maisons en pierre, souvent décorées de fresques et de mosaïques. Les marchés regorgeaient de produits locaux et importés, témoignant de la richesse de la ville. Les fêtes religieuses, comme Pâques et Noël, étaient célébrées avec faste, attirant des pèlerins de toute la région.
 
5. Le déclin de Césarée byzantine
 
Malgré sa prospérité, Césarée n’a pas échappé aux bouleversements qui ont marqué la fin de l’Empire byzantin. Au VIIe siècle, la ville a été confrontée à une série de défis, notamment les invasions perses et arabes. En 614, les Perses sassanides ont brièvement occupé Césarée, causant des destructions importantes. Bien que la ville ait été reprise par les Byzantins, elle a été conquise par les Arabes en 640, marquant la fin de la période byzantine.
 
Le déclin de Césarée s’est accéléré sous la domination arabe, la ville perdant progressivement son statut de centre religieux et culturel. Cependant, les vestiges byzantins, notamment les églises et les mosaïques, témoignent de la grandeur passée de Césarée.
 
Césarée à l’époque byzantine incarne l’apogée culturel et religieux de cette cité légendaire.
 

 Epoque arabe

En 638, Césarée fut conquise par les musulmans et connut un grand bouleversement.

La bibliothèque fut détruite. 20.000 à 30.000 Juifs Samaritains qui vivaient dans la ville avant l’occupation musulmane disparurent totalement de l’histoire.

Grâce à Origène et surtout le Prêtre Pamphilus, savant de Césarée, un avide collectionneur de livres et d’Écriture, l’école théologique de Césarée gagna la réputation d’avoir la plus vaste bibliothèque ecclésiastique de l’époque, contenant plus de 30.000 manuscrits : Grégoire de Nazianze (ou Naziance ou Grégoire le Théologien, Docteur de l’Église, 329-390), Basile le Grand (ou Basile de Césarée, un des principaux Pères de l’Église Grecque, Docteur de l’Église, 329-379) et d’autres vinrent y étudier.

L’Apôtre Paul séjourna souvent à Césarée (9:30, 18:22, 21:8) et y fut emprisonné pendant deux ans avant d’être conduit en captivité à Rome (23:23, 25:1-13). (source site antikforever)

 
 
Epoque mamelouke
 
La période mamelouke marque un tournant dans l’histoire de Césarée, une ville qui, après avoir connu des siècles de prospérité sous les Romains, les Byzantins et les Croisés, entre dans une phase de déclin et de transformation. Les Mamelouks, une dynastie guerrière d’origine servile qui a régné sur l’Égypte, la Syrie et une grande partie du Proche-Orient entre le XIIIe et le XVIe siècle, ont joué un rôle crucial dans l’histoire de Césarée.
 
Leur conquête de la ville en 1265 a entraîné des changements profonds, tant sur le plan politique que culturel et architectural. Cette notice explore l’histoire de Césarée sous les Mamelouks, en mettant l’accent sur les événements clés, les transformations urbaines et le patrimoine qui subsiste de cette époque.
 
La chute des Croisés et la montée des Mamelouks
 
Au milieu du XIIIe siècle, le Proche-Orient est le théâtre de conflits entre les puissances chrétiennes et musulmanes. Les Croisés, établis dans la région depuis près de deux siècles, voient leur influence décliner face à la montée en puissance des Mamelouks. Ces derniers, originaires d’Asie centrale et recrutés comme esclaves-soldats, ont pris le pouvoir en Égypte en 1250 et étendu leur domination sur une grande partie du Levant. Leur objectif est de chasser les Croisés et de consolider leur empire.
 
Césarée, alors aux mains des Croisés, est une cible stratégique. La ville, fortifiée et dotée d’un port important, représente un bastion chrétien en Terre sainte. En 1265, le sultan mamelouk Baybars, l’un des plus grands chefs militaires de l’époque, lance une campagne pour s’emparer de la ville. Après un siège intense, les Mamelouks prennent Césarée et détruisent une grande partie de ses fortifications pour empêcher toute reconquête chrétienne. Cet événement marque la fin de l’importance politique et militaire de Césarée.
 
 
Transformations urbaines sous les Mamelouks
 
La conquête mamelouke a entraîné des changements majeurs dans le paysage urbain de Césarée. Contrairement aux Romains ou aux Byzantins, qui avaient développé la ville comme un centre administratif et culturel, les Mamelouks ont adopté une approche différente. Leur priorité était de sécuriser la région et de prévenir toute menace extérieure. Ainsi, plutôt que de reconstruire la ville, ils ont démantelé une grande partie de ses infrastructures.
 
1. Destruction des fortifications croisées
Les Mamelouks ont systématiquement détruit les remparts, les tours et les portes de la ville pour empêcher les Croisés de s’y réinstaller. Cette stratégie de « terre brûlée » était courante dans leur politique de conquête.
 
2. Abandon du port
Le port de Césarée, autrefois l’un des plus actifs de la Méditerranée orientale, a été laissé à l’abandon. Sans entretien, il s’est ensablé et a perdu son rôle commercial.
 
3. Transformation des monuments
Certains bâtiments, comme le théâtre romain et les églises byzantines, ont été réutilisés ou transformés. Par exemple, des églises ont été converties en mosquées ou en entrepôts, reflétant le changement de domination religieuse.
 
Avec la perte de son statut stratégique, Césarée a vu sa population diminuer. La ville est devenue un petit village, loin de la splendeur qu’elle avait connue sous les Romains et les Byzantins.
 
Le patrimoine mamelouk
 
Malgré les destructions, la période mamelouke a laissé quelques traces dans le patrimoine de Césarée. Les archéologues ont identifié des éléments qui témoignent de cette époque :
 
1. Les vestiges des fortifications : Bien que les Mamelouks aient détruit une grande partie des fortifications croisées, certains éléments subsistent, notamment des fondations et des fragments de murs. Ces vestiges permettent de reconstituer l’ampleur des travaux de démolition.
 
2. Les inscriptions mameloukes : Plusieurs inscriptions en arabe, datant de l’époque mamelouke, ont été découvertes sur le site. Elles mentionnent des travaux de construction ou de restauration, ainsi que des dédicaces aux sultans mamelouks.
 
3. Les céramiques et les artefacts : Les fouilles archéologiques ont mis au jour des objets datant de la période mamelouke, tels que des poteries, des pièces de monnaie et des outils. Ces artefacts témoignent de la vie quotidienne à Césarée sous les Mamelouks.
 
4. Les structures réutilisées : Certains bâtiments antiques, comme le théâtre romain, ont été réutilisés à l’époque mamelouke. Bien que leur fonction ait changé, ces structures montrent comment les Mamelouks ont intégré le patrimoine existant dans leur propre culture.
 
La période mamelouke a marqué la fin de Césarée en tant que grande cité méditerranéenne. Cependant, elle a aussi contribué à façonner l’identité historique de la région. Les Mamelouks ont laissé un héritage complexe, mêlant destruction et adaptation. Leur conquête a mis fin à la présence croisée en Terre sainte, mais elle a aussi ouvert une nouvelle page dans l’histoire de Césarée.
 
Aujourd’hui, les vestiges de cette époque rappellent les bouleversements politiques et culturels qui ont marqué la région. Les archéologues continuent d’étudier ces traces pour mieux comprendre la vie à Césarée sous les Mamelouks. Bien que moins spectaculaires que les monuments romains ou byzantins, ces vestiges sont essentiels pour reconstituer l’histoire complète de la ville.
 
 
La période mamelouke à Césarée est une phase de transition et de déclin, mais aussi de transformation. Les Mamelouks, en détruisant une grande partie de la ville, ont mis fin à son rôle stratégique et commercial. Cependant, ils ont aussi laissé des traces qui témoignent de leur présence et de leur influence.
 

Après 1948

Moderne et prospère, Césarée abrite aujourd’hui des parcs d’affaires et technologiques.

C'est aussi l'une des principales attractions touristiques du pays, avec un site archéologique majestueux. Les fouilles menées dans les années 1950 et 1960 par des archéologues israéliens et étrangers ont mis au jour des traces impressionnantes de la grandeur de la ville d'Hérode et de l'époque des Croisés. À partir de 1990, deux nouvelles expéditions ont commencé à travailler dans la région : l'une dirigée par le Département israélien des antiquités et l'autre, l'expédition conjointe à Césarée, une entreprise du Centre d'études maritimes de l'Université de Haïfa en collaboration avec l'Université du Maryland. et l'Institut d'archéologie de l'Université de Haïfa.

En 2006, le premier musée sous-marin au monde a été ouvert dans la ville. Depuis, les visiteurs peuvent plonger et voir les ruines du magnifique port construit par Hérode.

 

Une synagogue moderne a été construite

 

 

Musée Caeseria Ralli

Le musée  a été créée en 1993. Il comprend deux bâtiments distincts qui présentent des peintures européennes, de l'art latino-américain et des sculptures dans plusieurs salles d'exposition et cours. Harry Recanati a conçu ce musée dans le cadre des cinq Musées Ralli internationaux dédiés à la préservation du patrimoine juif et des œuvres latino-américaines. Le deuxième bâtiment présente une collection de peintures européennes du XVIe au XVIIIe siècle illustrant des thèmes bibliques aux côtés de statues de savants juifs.

Situé sur le Boulevard Rothschild à Césarée, le musée est ouvert du lundi au samedi sauf le mercredi, avec entrée gratuite et vastes installations de stationnement.