Le budget de la DGFiP s’est élevé l’an passé à 8,01 milliards d’euros, dont 6,95 milliards d’euros de charges de personnel.
Dans le même temps, la DGFiP a encaissé 587 milliards d’euros de recettes (fiscales et non fiscales). Un rapide calcul permet donc de dire que le coût de cette administration représente moins de 1,36% des recettes qu’elle encaisse.
Mais le calcul mérite d’être approfondi, car la DGFiP ne fait pas que collecter des impôts. Elle est aussi chargée de payer des dépenses pour le compte de l’Etat (663,8 milliards d’euros en 2016) et pour le compte du secteur public local (plus de 288 milliards d’euros en 2016). Ses moyens ne sont donc pas tous affectés au traitement de l’impôt.
La DGFiP donne ainsi dans ses rapports des détails selon les missions qui lui sont confiées, mettant en avant son taux d’intervention (rapport entre ses coûts et les recettes ou dépenses prises en charge).
Pour ce qui est des dépenses de l’Etat, son taux d’intervention est de 0,07%. Autrement dit, pour 100 euros payés au nom de l’Etat, le coût de traitement est estimé à 7 centimes. Concernant, les dépenses des collectivités, le taux est sensiblement le même : 0,1%.
Pour l’impôt (au sens large), le ratio est plus élevé. Il a atteint 0,78% en 2016. Il faut toutefois noter que cela ne représente que 78 centimes pour 100 euros collectés. Rappelons par ailleurs, qu’avec un budget sous pression, le taux d’intervention de la DGFiP a nettement baissé au cours des dernières années. Il était par exemple de 1,04 en 2010. Et les objectifs ont été atteint puisque l’administration devait abaisser ce ratio à 0,80% en 2016.
source site argent.boursier.com
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