1. KADESH - réciter le kiddouch

2. OUR'HATZ - se laver les mains

3. KARPAS - de karpos en grec, légume frais :  celeri, persil, des radis ou des pommes de terre...

Nous prenons un légume qui ne serait normalement consommé que dans le cadre d’un repas, nous le trempons et le mangeons avant le repas, incitant ainsi l’enfant à nous demander pourquoi nous faisons les choses différemment ce soir.

La coutume commune consiste à tremper le légume dans de l’eau salée (ou du vinaigre), symbolisant les larmes versées par les Juifs pendant leur servitude.

4. YA'HATS - briser la matsah du milieu et la mettre de côté

 Nous brisons la matsah du milieu et la mettons de côté pour qu'elle serve plus tard d'Afikoman. Pourquoi brisons-nous cette matsah maintenant, si nous n'en avons besoin que plus tard ? Parce que la clef vers la liberté est d'anticiper le futur et de le rende concret à nos yeux.

 

5. MAGUID - raconter

 Les Sages nous disent que l'unique faculté donnée à l'humanité est le pouvoir de la parole. La parole est un outil de construction et de destruction. D.ieu l'utilisa pour créer le monde (" Et D.ieu dit : Que la lumière soit. ") et les kabbalistes l'utilisèrent pour créer le Golem.

La nuit du Séder, nous mettons à profit notre don de la parole pour réaliser la partie centrale de la Haggadah : raconter l'histoire de Pessa'h.

 

6. RA'HTSA - se laver les mains

Au Séder, nous nous préparons à consommer la matsah en nous lavant les mains, afin d'intérioriser ce que nous sommes sur le point de manger.

Nous " lavons nos mains " pour nous purifier et nous écarter des influences malsaines. La liberté est la faculté de pouvoir dire : " J'ai choisi de ne pas en prendre. "

 

7. MOTSI - bénédiction sur le pain de la terre

 Quand nous récitons " hamotsi ", nous tenons la matsah avec nos dix doigts - afin de nous rappeler que si c'est bien l'homme qui a façonné cet aliment, c'est encore un autre don du Créateur et Support de toute vie.

 

8. MATSAH

La matsah que nous consommons à Pessa'h a été cuite rapidement sans lever.

 

9. MAROR - herbes amères de l'esclavage et 10.  KOREKH (Harosset) le mortier

 Le sandwich d'Hillel est fait de " briques et de mortier " : de morceaux de matsah, associés d'herbes amères et de 'harosset.

Le haroset évoque le mortier et, avec le maror, la souffrance de l'esclavage.

 

11. SHOUL'HAN OREKH - Consommation du repas

12. TSAFOUN - Consommation de l'Afikoman

 La dernière chose que nous consommons cette soirée-là est l'Afikoman.  Nous mangeons ce dernier morceau de matsah - pas par faim - mais parce qu'on nous l'a ordonné. Le plaisir physique, bien qu'il fasse partie intégrante de notre vie, doit parfois céder la place à une valeur suprême, au spirituel.

Au Séder, nous cachons l'Afikoman, nous le cherchons, nous le trouvons - puis nous obtenons une récompense ! La même chose se produit avec notre désir spirituel profond de faire ce qui est juste. Bien qu'il soit enfoui en nous, nous pouvons le chercher, le trouver - et notre récompense sera la vraie liberté.

 

13. BAREKH - Actions de grace , birkat amazon

14. HALLEL - Chanter

 Alors que le sentiment de notre liberté enivre nos âmes (aidé en même temps des quatre coupes de vin), nous chantons notre joie à pleins poumons.

Le Séder est la seule des 613 mitsvot à être accomplie spécifiquement la nuit, car à Pessa'h, nous transformons l'obscurité en lumière. Avec le " Hallel ", nous abandonnons tous principes intellectuels et expérimentons la joie de la liberté.

Le chant est le moyen d'expression d'une âme exaltée. C'est le moyen de briser nos chaînes et d'atteindre la liberté.

 

15. NIRTSAH

 Nous clôturons notre Séder par la prière : " L'an prochain à Jérusalem ".

 

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